Vivre le temps qui reste,
C'est s'envoler en un geste,
Vers le ciel sublime,
Où naissent et meurent les âmes intimes.
Songer vers le futur,
C'est oublier le temps qui reste,
Ne donnes point de mesure ,
Aux moments de villégiature,
Fais le velche,et change de monture,
Pour faire du chemin,
Avec ton bâton de pèlerin,
Courre les monts et les montagnes,
Jusqu'à ce que tes pieds saignent.
Cries,chantes,manges ,bois,
Tout ce qui passe par tes doigts,
De l'orange à la fraise,
Bois de l'anis au beaujolais,
Et savoures la présence des filles patronnées.
Humour tendresse,joie extrême,
Convivialité,
Devant la noblesse de la nature,
Que dieu créa pour le plaisir et le désir des hommes.
Les irréalistes dans leur tâtonnant raisonnement,
Inepte s'imposent par leur rudesse,
Ou par leur inénarrable richesse.
Les plus sobres, le font par leur tendresse,
Ou leur fortune de sagesse.
Auteur A. KADI