Saison 10, Episode 2 sur 22
Diffusion vo : The CW – 1er octobre 2010
Lois rencontre Carter Hall lors de son périple égyptien tandis que Clark fit la connaissance de Cat Grant, sa nouvelle collègue au Daily Planet.
Démarrons tout de suite par ce qui pourrait facher. La figurine de Deadshot est sortie mais je ne l’ai pas acheté. (c’est le numéro 25 pour ceux qui souhaiteraient l’acquérir). Pour moi, cela reste un personnage secondaire et la figurine est vraiment moche. Je préfère à le style cow boy de Smallville, c’est dire. Donc Deadshot est un tireur d’élite, ennemi de Batman à la base qui s’est vite retrouvé engagé dans la suicide squad ou l’escadron suicide en bon français. Cette formation était composée de criminels auquel le gouvernement offrait une relaxe en échange de missions non officielles. Depuis, le groupe a pris ces distances avec le gouvernement mais a toujours cette optique de salauds pour faire un boulot pas net en échange d’une libération. La suicide squad a eu maintes et maintes incarnations mais Deadshot et Rick Flag en ont quasiment tout le temps fait partie. Plastique et plus irrégulière dans ses participations.
Ici, dans Smallville, les trois sont fondateurs. Sont ils toujours sous l’égide de Amanda Waller qui controlait l’équipe dans les comics ou bien est elle vraiment morte ? Quel est leur but véritable ? Ont ils un lien avec Darkseid ? Pourquoi ont ils marqué les membres de la ligue ? beaucoup de questions, peu de réponses mais je sens qu’ils ont retenu la leçon Checkmate et que la suicide squad va occuper une bonne moitié de saison avant de se consacrer pleinement à Darkseid dans sa seconde partie. Cela évitera de rendre lourd et chiant le méchant omniprésent comme le furent Zod et Doomsday.
Donc tout l’épisode repose sur Deadshot qui doit marquer Clark alors qu’on croit qu’il veut tuer Cat puis Clark. Je dois dire que le retournement est vraiment bien amené et très plaisant. Je ne l’avais pas vu venir et globalement, toute l’histoire de Deadshot se tient bien, les rebondissements me surprenant bien et au bon moment.
Par contre, il y a un gros problème avec l’histoire là, et c’est le personnage de Cat Grant. Elle est tout simplement insupportable et n’est pas aidée par son actrice Keri Lynn Pratt que je ne supporte pas. Trop gamine, trop pinky, trop casse noisette, trop, trop, trop. Et trop éloignée du personnage décrit dans les comics ou dans Lois et Clark. Là, on a juste une chieuse alors que le personnage est bon, notament lors de son retour dans la mythologie Superman dernièrement (A retrouver actuellement en kiosques dans DC Universe Hors série 18, dans une superbe histoire de Superman contre Brainiac, avec les nouvelles vraies origines de Brainiac et un épilogue fatalement excellent. Par Johns au scénario, scénariste des épisodes de Smallville sur la société de justice et la légion des super héros, et par Gary Frank aux dessins).
De son coté, Lois retrouve Carter Hall, alias Hawkman, en Egypte. Et là, une superbe discussion a lieu entre les deux. Bon, j’aurais fait bouffer son bouquin à Carter qui raconte toute l’histoire, les rebondissements et la fin à Lois. Enfin, j’aurais fait cela si je n’étais pas occupé à trop me marrer. « En effet », comment ne pas rire en voyant ce pauvre Michael Shanks, alias Daniel jackson, spécialiste des égyptiens dans Stargate SG1 ? Le pauvre est condamné à se coltiner à jamais l’Egypte ancienne maintenant.
A part ça, le développement entre les deux est excellent et Carter fait prendre conscience à Lois que si elle peut être un frein, elle sera aussi et surtout l’inspiration de Clark, celle sur qui il pourra se reposer lors des moments difficiles. Le parallèle avec son histoire est bon et j’ai adoré la façon dont Lois se pose pleins de questions parfaitement logique sur Clark. Par contre, la façon d’amener le terme « Superman » est un peu moins inspiré avec la référence ) Nietzsche et son concept de l’übermensch, littéralement le superman, le surhomme en bon français. Et qu’est ce donc ce surhomme version Nietzsche (qui n’est pas le seul à l’avoir évoqué) ? Wikipedia nous aide pour le coup ainsi : le Surhomme est, par hypothèse, l’incarnation de la Volonté de puissance humaine la plus haute, accomplissement de la vie qui trouve à s’affirmer dans la pensée de l’Éternel Retour. Cette idée d’un accomplissement de la Volonté de puissance humaine est, pour Nietzsche, un essai pour surmonter (überwinden) le nihilisme et donner un sens à l’histoire sans but de l’humanité.
Pour ceux qui iront lire le détail de l’analyse sur Wikipedia (et la comprendront), ils verront que Clark kent correspond plus ou moins à la définition et donc que Smallville ne s’est pas planté. Même si cela reste quand même un poil capillotracté. Oui, Smallville parle de Nietzsche. Est-ce que Mad Men peut en dire autant ? Est-ce que Sons of Anarchy peut en dire autant ? Et non !!!! (enfin j’espère que non sinon j’ai l’air d’un con). Smallville est donc une série philosophique qui s’assume. Quel est la place de l’homme ? Quel est la place de la femme ? Quel est le but de la vie ? Tout vela sont des problématiques soulevés par Smallville. Et oui. Allez, à tous les terminales qui me lisent, je vous lance le défi de placer Smallville dans une de vos dissert de philo !
Sinon, à part ça, Tess cherche des amis et personne ne lui conseille meetic ou MSN. Chloé est faussement morte et tout le monde s’en fout sauf Oliver. C’est moche pour eux quand même. La solitude de l’âme, voilà un autre concept philosophique que Smallville n’hésite pas à traiter ! Quelle série quand même, mais quelle série ! Elle a tout d’une grande mais personne ne le voit. C’est honteux.
Et puis d’abord, moi, j’ai trippé comme un malade devant le plan final (alors que tout le monde a détesté apparament). J’étais comme un petit fou même si je reconnais que deux drapeaux américains, c’est un poil trop quand même. La scène était du too much comme j’adore.
Un épisode extrêmement bien mené et prenant qui ne souffre que d’une chose : Cat grant version Smallville qui est une plaie qui aurait méritait de figurer parmi les 10 plaies d’Egypte tiens, pour rester dans la thématique de Lois en vacances.