Preview de Duke Nukem Forever

J'y crois à mort

Duke Nukem Forever ou la plus célèbre arlésienne du jeu vidéo… Annoncé il y a 12 ans, annulé, ressuscité, le soft aura vécu maintes péripéties. Mais l'attente touche peut être à sa fin avec la prise en main du développement par Gearbox Software, déjà responsable de Borderlands. Et pour montrer leur bonne foi, les gars de l'équipe nous ont permis d'essayer deux niveaux du jeu. Ceux-ci nous ont fait découvrir un jeu assez varié, respectant l'univers de Duke en alliant le tout à un gameplay classique mais efficace.
Ainsi, à peine le jeu commencé, le Duke nous met directement dans l'ambiance en faisant un tour par l'urinoir, avant de partir à l'assaut. Ce n'est que le début du come-back de cet humour gras et potache continu. Que ce soit dans les vannes que balance notre héros musclé, dans les actions qu'il peut faire (j'avoue que prendre en main un étron avant de le jeter contre un mur en entendant des débilités lâchées par notre protagoniste fétiche, ça me fait rire), ou dans les personnages tiers qui nous entourent, la production de Gearbox Software ne cesse de faire sourire le joueur. Et il vaut mieux se démarquer ainsi tant le gameplay se révèle quant à lui classique : Duke peut en effet sprinter, s'accroupir, sauter, donner des coups de poings et de crosse et porter deux armes en même temps, même s'il ne peut en utiliser qu'une seule à la fois. La seule vraie particularité de ce Monsieur Muscle, c'est qu'il n'a pas de barre de vie mais une barre d'égo (ce qui finit par revenir sensiblement au même) : une fois que celle-ci a trop baissé, il faudra attendre quelques secondes sans se faire toucher qu'elle puisse remonter, le game over arrivant dans l'autre cas. Ce qui prouve, qu'à l'instar de Chuck Norris, Duke est à l'épreuve des balles : seul son amour-propre en pâtit s'il n'arrive à esquiver une attaque adverse.
Mais continuons l'exploration du premier niveau : sous terre, pleins de soldats morts un peu partout tandis que d'autres encore vivants butent les cochons de l'espace à notre place, sans toutefois survivre aussi facilement que Duke. Arrivé à un ascenseur, on finit par mettre la main sur une arme connue par les fans du dernier Duke Nukem sorti sur PC : le Devastator. Sorte de lance-roquette sur chaque main ayant le débit d'une petite mitraillette, le genre d'arme subtile qu'on affectionne pour s'infiltrer quelque part. Et une fois en haut, on se retrouve à affronter une sorte de cyclope géant sur un terrain de football US, boss qui n'est autre que l'ennemi final de Duke Nukem 3D. Coïncidence ? Je ne pense pas. D'autant plus qu'une fois mis à terre, après un petit QTE pour le terrasser suivi d'une petite partie de football américain avec l'œil de la bête (le Duke aime le sport rappelons-le), la camera s'éloigne et l'on se rend compte que l'on ne faisait que jouer au jeu des précédentes aventures du héros tandis que deux jeunes femmes extrêmement bien gâtées par la nature faisaient une petite turlute à notre king favori. Ici, l'autodérision reste quand même de mise, étant donné que l'on peut entendre Duke se plaindre des « twelves fucking years » qu'il a attendu avant de pouvoir jouer à ce chef-d'œuvre. Ça rappelle quelque chose…
Passons. Une fois ce petit passage détente fini, on se retrouve dans un environnement totalement différent : un désert. On commence le niveau en véhicule, la caméra quittant alors la première personne pour nous montrer le derrière du Duke, même s'il est malheureusement assis sur son magnifique postérieur, comme ce que propose Borderlands allant même à puiser dans les mécaniques du gameplay en véhicule, ce qui n'est pas forcément un mal. Une fois quelques cochons de l'espace écrasés, quelques ponts sautés grâce au turbo du véhicule (s'apparentant à un petit monster truck, le Duke ne fait pas les choses à moitié), on tombe à court d'essence et il faut dès lors continuer à pied. Et là, on s'amuse avec les armes laissées par les développeurs : entre les classiques fusils à pompe (qu'il est bon de faire sortir les boyaux), une mitraillette à trois canons, un railgun mais aussi des armes plus exotiques telles que le shrinker, arme permettant de réduire la taille de nos adversaires pour les écrabouiller à l'aide des semelles de Duke, il y a donc l'embarras du choix. Mais ce qui déçoit vraiment dans toutes ces armes, c'est que mis à part le railgun, elles étaient déjà toutes présentes dans Duke Nukem 3D. Mais l'intensité de l'action fait vite oublier ce défaut : si un porc vous approche de trop près afin de viser ses roubignolles, le Duke peut se saisir des défenses du monstre et lui tordre le cou via un QTE en bonne et due forme. Et si vous arrivez à sonner vos adversaires, ils ont le droit à un bon gros coup de tatanne dans le groin, toujours avec la classe intersidérale de notre protagoniste. Rajoutons à cela les environnements destructibles, ce qui donne une certaine variété dans les combats, et un niveau qui était finalement bien varié (on commençait en véhicule, on enchaînait à pied avant de tenter de détruire un vaisseau alien à l'aide d'une gatling) et qui se finissait par un Duke assommé qui, même en train de perdre conscience, n'oublie pas de remercier ses amis porcus d'un bon vieux doigt d'honneur.
Et si l'ambiance sonore est excellente (que ce soit dans les remarques du Duke et dans la musique tirant vers le metal comme on l'aime), les graphismes pourraient s'annoncer comme un poil décevants, surtout après 12 ans d'attente. Mais une chose est sûre, si les développeurs arrivent à maintenir la variété des situations montrées pendant tout le jeu et la même ambiance, cela ne pourra dire qu'une chose : Duke sera effectivement de retour pour mâcher du chewing-gum en mode kick asses. Et il n'aura plus aucun chewing-gum.

Verdict : Très convaincant Par Asky • Hier à 19h30

Mookie Come get some
Ton aperçu donne franchement envie! Et pour avoir vu du leak sur la toile en plus, je ne peut qu'etre heureux de voir que l'humour de la série est de retour pour ce qui sera la seule et véritabl esuite de l'anthologique Duke Nukem 3D
Thx Asky (Mais en même temps, je te hais parceque tu à pu le tester, vilain!). il y a 4 heures
Mewa Yeah, merci beaucoup Asky pour cette Preview qui donne carrément grave envie il y a 4 heures
malam Ca donne grave envie à quand des images ou mieux des vidéos il y a 2 heures