Ce sont des appareils qui s’apparentent à un mélange entre le flipper et la machine à sous.
Sa version originelle aurait été importée de Chicago, qui fut la capitale de l’industrie du flipper, par un détaillant d’Osaka à la fin de l’ère Taishō . Il a ensuite été progressivement modifié.
Avec son succés, des salles de pachinko sont ouvertes dans tout le Japon qui compte aujourd’hui environ 15 000 salles équipées de 2 000 000 de machines. Un Japonais sur 4 y joue régulièrement.
Les gérants de ces salles sont souvent d’origine coréenne et beaucoup ont des relations étroites avec les yakusas.
Les règles du jeu: le joueur achète des billes métalliques qu’il insère dans la machine. Ce que le joueur contrôle c’est la vitesse à laquelle tombe les billes. En tombant elles vont sur une surface de jeu verticale plantée de nombreux clous( parfois sans les toucher) mais occasionnellement elles tombent dans certains trous et la machine déclenche un genre de machine à sous possédant trois roues. Si 3 symboles identiques sont obtenus, la machine délivre un grand nombre de billes.
Les jeux d’argents étant interdits au Japon, les billes qui constituent les gains sont échangés contre des lots. Ces lots sont souvent revendus dans les boutiques avoisinantes qui sont souvent tenues par la mafia japonaise.
Le Pachinko joue un rôle important dans l’économie japonaise. Il se situe au troisième rang de l’économie des loisirs japonais derrière les restaurants et le tourisme.
Mais avec la future probable légalisation des casinos, il pourrait rentrer en concurrence avec les jeux d’argent.