En matière d’affiche alléchante, les Boutiques Sonores savent y faire. Et, le 6 octobre au Café de la Danse, ils ont mis le paquet pour faire de ce concert un concert royal.
Au tour de Pokett de monter sur scène, j’attendais beaucoup de la formation de Stéphane Garry, et même si j’aime toujours autant les compositions rock/folk et les explosions électriques qui parfois éclatent au beau milieu des titres, je dois dire que j’ai un peu été deçue par la performance live. Le groupe est en effet un peu timide et la prestation un peu lisse. Et bizarrement, ce sont les chansons plus calme à l’instar de Take Me Home que j’ai préféré.
La salle est quasiment pleine lorsque Villeneuve déboule sur scène. Le set commence avec une longue intro instrumentale et il se terminera sur un morceau épique. Pendant près d’une heure Benoît et sa bande distillera des compositions tout aussi magistrales les unes que les autres ou lyrisme, rock et électro se combinent. Comment décrire la musique de Villeneuve? C’est la question que je me suis posée à la fin du concert… Ai-je aimé? Oui. Ai-je été bluffé? Oui. J’ai même été soufflé. Villeneuve c’est un moment de musique suspendu, une échappée pop.
On se reçoit dans la figure une grosse claque, on est soufflé par cette musique croisement entre de l’electro psyché et pop de chambre. Non, Villeneuve n’est pas de la musique pour grand public. C’est de la musique pour les amoureux qui ont besoin d’évasion. Et ce sentiment de fuite on le ressent lorsque Nili de Lily Wood And The Prick ou Liz Green s’invitent sur les titres. Ai-je aimé? J’ai été surprise sur le coup, mais en revenant dessus, je me suis dit que c’était une sacrée belle claque Villeneuve sur scène. Et je me dis aussi que j’ai bien eu de la chance d’être là ce soir…En effet aucun autre concert n’est prévu…