Je fuis l’amour, je fuis la haine, je fuis les conflits / J’ai si peur de frôler la mort que je ne fais que frôler la vie. (L’homme moderne)
"Il vous fera passer de l’amour le plus naïf à l’ironie la plus froide en un claquement de doigt…"
Quelques minutes suffisent pour être sous le charme de Benjamin Paulin. Pour ce rendez-vous photo au Duc des lombards, il n'a pas pris son flingue, juste sa belle gueule, son costard cravate et cette voix. Oui, mon Dieu, cette voix là, justement. Mais ce n'est pas tout, bien sûr. Des textes incisifs, droits, on comprend. Inspiré par Gainsbourg, Leonard Cohen, Leo Ferré, Beck, ODB ou encore Jacques Dutronc, c'est une musique plurielle, sans frontière, teintée d’influences diverses du rock à la soul en passant par le hip hop et la pop.
Benjamin Paulin est né à Paris en 1978, juif polonais, italien, suisse allemand, il est par ailleurs le fils du designer Pierre Paulin. De son parcours, ils glissent quelques mots sur son blog aujourd'hui endormi : "Ce jour là, même si je ne me le suis pas dis aussi clairement, j’ai décidé que je ne voulais plus faire de rap et appartenir à une niche mais que je voulais faire de la musique au sens large du terme, et surtout chanter. J’ai dis adieu à cette capuche trop lourde à porter et décidé d’avancer à visage découvert. De Benjamin Paulin j’étais devenu Ben, de Ben j’étais devenu Le Vrai Ben puis finalement Benjamin Paulin à nouveau. La boucle est bouclée. Devenir soi-même c’est ce qu’il y a de plus dur."
Dites le avec des flingues from benjamin paulin on Vimeo.
J'ai marché dans l'amour / Benjamin Paulin from Lionel Hirlé & Grégory Ohrel on Vimeo.