Grâce à ses séances avec Christelle Bourasseau, Anaïs, élève de terminale au lycée Du-Bellay, à Angers, a repris confiance en elle.
Des cours particuliers, Anaïs en a eu beaucoup : en maths et en anglais. « J’étais nulle en maths et j’avais un blocage en anglais» témoigne la jeune fille. Mais tomber à 6 de moyenne, ça ne lui était jamais arrivé ! A l’époque en 1re au lycée Sainte-Agnès, à Angers, elle est allée voir Christelle Bourasseau, qui propose du « coaching solaire ».
« Je me suis centrée sur mon but »
Se comprenant mieux, Anaïs a appris à faire la part des choses. Exemple : « J’avais du mal avec la prof d’anglais » avoue-t-elle. « La première séance, s’amuse C. Bourasseau, j’ai essayé de lui lire un conte en anglais. Son visage exprimait carrément le dégoût ! » « Alors, en cours, continue Anaïs, je me suis rappelé mon but : apprendre l’anglais pour pouvoir voyager. Et j’ai réalisé que, finalement… j’aimais bien les langues ! »
Dans chaque matière, Anaïs a ainsi cherché le côté positif. Et surtout, elle a beaucoup progressé en méthodologie. « J’ai appris le mind mapping. » Une méthode américaine :« Je construis un schéma avec le sujet au centre. » Par exemple, « L’argent fait-il le bonheur ? » pour une dissertation de philo. « Autour, j’écris vingt mots en rapport avec argent et bonheur. Puis j’essaie de créer des liens entre eux. Au final, j’aboutis naturellement à une thèse, une antithèse et une synthèse. » « Mais sans contraindre le cerveau, commente C. Bourasseau. Juste en permettant à la spontanéité de s’exprimer. » On peut se servir du mind mapping pour apprendre un cours d’histoire, construire un plan, écrire un commentaire de texte, résoudre un problème de maths…
« Ça m’a aidée dans ma vie personnelle »
Justement, à propos des maths… « Le coaching, c’est beaucoup mieux qu’un cours particulier, où on va nous aider à faire notre exercice, juge Anaïs. Là, on nous aide à trouver comment le faire. » Du coup, cette littéraire a eu la moyenne au bac de maths. « Ce processus m’a aussi aidée dans ma vie personnelle. Le fait que Christelle m’écoute, ça me rassurait. Je sentais qu’elle avait confiance en moi. » Du coup, la jeune fille a retrouvé le sourire. A la grande satisfaction de sa coach, qui préfère d’ailleurs le titre d’accompagnatrice : « Mon but, c’est que les élèves puissent apprendre avec plaisir. »
Source : Claudine Quiblier, Ouest-France