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Etat chronique de poésie 1020

Publié le 07 octobre 2010 par Xavierlaine081

1020

On se heurte à des murs

Des murs invisibles mais tellement oppressant

Prenez nos modes de vies

Et voyez comme ils se rétrécissent

A chaque lavage un peu plus

A petits coups de pourcentages

Egrenés comme fatalité

Aux antennes de complaisance

Aux presses de soumission

*

On se heurte à des murs

Nous sommes murs pour la banqueroute

La nôtre

Pas la leur

On nous dit que c’est ainsi

On nous dit qu’il n’y peuvent rien

Qu’il faut bien jeter la peau

Avant même d’avoir tiré tout le jus

*

Que sont quelques pour cents

Au tableau de chasse des milliards détournés

On nous dit qu’il faudrait nous soumettre

Ou nous démettre

Et filer en lousdoque

Si le brouet nous semble infâme

*

On nous mettra bientôt

Signe de reconnaissance

A notre boutonnière de miséreux

On nous montrera la porte de sortie

Sans passer par les halls d’attente

On nous dira même d’être reconnaissant

Pour ceux qui nous paieront le voyage

*

Mais quand nous aurons fait ainsi le tour du monde

Nous reviendrons par la fenêtre

Riant de vos portes fermées

Vous serez vieux et ratatinés

Les doigts crochetés à vos misérables rentes

Nous aurons pour nous éternelle jeunesse

D’avoir vu du pays grâce à vos faveurs

*

Nous ne sommes rien

Vous vous prétendez tout

.

Nous sommes partie d’un tout

Où vous n’êtes rien

*

Puisque banquiers vous êtes 

banquiers vous resterez 

comptables d'une vie d'aliénés 

Vos craintes ne sont pas les miennes

Car la vie est ailleurs 

Dans ce qui ne vous paraît pas essentiel 

Mais qui 

A mes yeux 

N’a pas de prix 

Ma liberté de penser 

Manosque, 7 septembre 2010

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