(version d'Elisabeth Cotten)
Freight train, freight train going so fast
Freight train, freight train going so fast
Please don't say what train I'm on
And they won't know what route I've gone.
Please don't tell'em what train I'm on
They won't know what route I've gone.
When I'm dead and in my grave
No more good times shall I pray,
Place a stone at my head and feet,
Tell the world that I've gone to sleep.
Place a stone at my head and feet,
Tell the world that I've gone to sleep.
Freight train, freight train going so fast
Freight train, freight train going so fast
Please don't tell'em what train I'm on
they won't know what route I've gone.
(version de Peter, Paul, and Mary)
Freight train freight train goin' so fast
Freight train freight train goin' so fast
Please don't tell what train I'm on
So they won't know where I've gone.
Freight train, freight train, comin' round the bend
Freight train, freight train, gone again
One of these days turn that train around Go back to my hometown.
(Chorus)
One more place I'd like to be
One more place I'd love to see
To watch those old Blue Ridge Mountains climb
As I ride ol' Number Nine.
(Chorus)
When I die please bury me deep
Down at the end of Bleecker Street
So I can hear ol' Number Nine
As she goes rollin' by.
(Chorus)
Cette chanson célébrissime, véritable classique de la musique Folk américaine, aurait été écrite par Elisabeth Cotten alors qu’elle n’avait que douze ans, c'est-à-dire en 1907 ! En France, c’est la version de J.M. Rivat et Joe Dassin, chantée par ce dernier, qui est beaucoup plus connue, et, à vrai dire, assez réussie. Peter, Paul, and Mary en ont chanté une version remarquable.
Dans la version originale comme dans la version française, le thème est celui du départ, mais la chanson d’Elisabeth Cotten évoque plutôt l’émancipation de l’enfant qui veut devenir adulte et rêve de grands voyages tout en restant attaché à son foyer, tandis que la version de Joe Dassin met à nouveau en scène le mythe de l’aventurier épris de liberté (un cœur dans chaque port etc.). Il s’agit là d’un mythe très masculin et un tantinet machiste, tel qu’il est exprimé dans « Don’t think twice » ou dans sa version française « N’y pense plus, tout est bien ».
Il est intéressant de constater que chacun des nombreux artistes qui ont repris cette chanson l’a peu ou prou personnalisée, en particulier en ce qui concerne leur lieu souhaité d’inhumation, devenu Bleecker Street pour Peter, Paul, and Mary (cf. « Bleecker Street » de Paul Simon) : un mythe en rejoint un autre…
Le Train
(Version d'Elizabeth Cotten)
Si vite, si loin, va le train
Si vite, si loin, va le train
Ne dites pas quel train j’ai pris
Qu’ils ne sachent pas où je suis
Ne dites pas quel train j’ai pris
Qu’ils ne sachent pas où je suis
Quand je s’rai mort et enterré
Jamais plus je ne prierai
Sur ma tête posez une pierre, et
Dites au monde que j’y dormirai
Sur ma tête posez une pierre, et
Dites au monde que j’y dormirai
Si vite, si loin, va le train
Si vite, si loin, va le train
Ne dites pas quel train j’ai pris
Qu’ils ne sachent pas où je suis
Le Train
(Version de Peter, Paul, and Mary)
Si vite, si loin, va le train
Si vite, si loin, va le train
Ne dites pas quel train j’ai pris
Qu’ils ne sachent pas où je suis
Dans le virage disparaît le train
Sa sirène sifflant son refrain
Un de ces jours, pour mon retour
Ce train fera demi-tour.
Voilà où je veux aller
Voilà c’ que j’ veux contempler
En montagne, la ligne bleue des crêtes
Sur le train numéro sept
A ma mort, je veux qu’on enterre
Tout au bout de la rue Bleecker
Pour que j’entende passer le train
Numéro sept au loin
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)