Le Festival de Toronto s’est achevé il y a quelques semaines déjà, mais par manque de temps (et d’accès à Internet), nous n’avons pas encore eu le temps de vous livrer nos impressions sur nos deux derniers jours au TIFF, pourtant remplis de bonnes surprises. Remédions-y dès aujourd’hui, avec un compte rendu de la journée du samedi 11 septembre, et en ligne dans les jours prochains, le résumé de la journée du dimanche 12 et les critiques des films vus en avant première lors de ce festival.
Ce samedi s’annonçait comme la journée la plus chargée pour nous au Festival de Toronto. En effet, 3 des films que j’avais choisi de voir avaient leur première mondiale ce jour. Par chance, pas besoin de courir les files d’attentes cette fois-ci, puisque j’avais déjà mes billets. Par contre, pour Leslie (@PlopiLi), c’était un plus compliqué. Pour avoir une chance de voir le nouveau film de Robert Redford, The Conspirator, il fallait se lever tôt. Comme la journée précédente, c’est dès l’ouverture des guichets, à 7h, qu’il fallait se présenter pour espérer avoir un ticket. Une tentative vaine, certains pourraient penser, sauf qu’à nouveau, l’optimisme a payé, puisqu’elle a pu obtenir le précieux sésame, et ce dès le matin. La journée de festivalier débute donc à 12h30, avec pour nous deux, The Way d’Emilio Estevez, au Winter Garden Theatre. Dans la file d’attente, nous espérons que Emilio Estevez et Martin Sheen feront le déplacement, bien que cette séance soit la seconde projection du film pendant ce festival (la première mondiale avait eu lieu la veille, en même temps que Daydream Nation). Mais par chance, une fois dans la salle, après une courte introduction du film, Cameron Bailey, le co-directeur du festival, invite Emilio Estevez à monter sur scène. Comme vous l’entendrez dans la vidéo suivante, il nous annonce que son père est actuellement en train de tenir un piquet de grève devant le Fairmont Royal York (voir l’article sur la journée de vendredi pour plus de détails).
A la suite de la projection, Emilio et son père son donc revenus tous les deux sur la scène du Winter Garden, pour l’habituelle séance de questions/réponses, que vous pourrez visionner en intégralité à la suite de notre critique du film.
Emilio Estevez et son père, Martin Sheen
Nos chemins se séparent ensuite. De mon côté, je remonte Yonge St. pour rejoindre le Ryerson Theatre où comme la veille je terminerai la journée par deux autres premières mondiales, à savoir celle de Never Let Me Go, le film de Mark Romanek avec Carey Mulligan, Andrew Garfield et Keira Knightley ; puis une It's Kind of a Funny Story, comédie avec Keir Gilchrist (United States of Tara), Zach Galifianakis (Very Bad Trip) et la mignonne Emma Roberts (actrice et chanteuse, et accessoirement nièce d’une certaine Julia R.). Le premier de ces deux films constitue sans doute ma plus grosse déception de ce festival, puisqu’ayant vu la bande-annonce quelques semaines avant, j’attendais beaucoup de ce film, et surtout de son casting. Malgré des interprétations époustouflantes de la part du trio Garfield/Mulligan/Knightley et une sublime photographie, le film s’embourbe dans une lenteur incroyable dû à un vide total du scénario. Cela est d’autant plus bizarre que le film est adapté du livre éponyme qui avait reçu des critiques très favorable lors de sa publication en 2005.
Carey Mulligan & Andrew Garfield
L'équipe de Never Let Me Go
Dans le même temps, Leslie se trouvait au Roy Thompson Hall, pour la première de The Conspirator, et vous livrera son avis sur le film très bientôt.
De mon côté, j’ai terminé la soirée en allant voir It’s Kind of a Funny Story, et comme on pouvait s’y attendre, c’est une excellente comédie… Zach Galifianakis y est évidemment pour beaucoup, de par son comique habituel, mais les deux jeunes acteurs, Keir Gilchrist et Emma Roberts ne sont évidemment pas à plaindre et confirment qu’ils font partie de cette nouvelle génération d’acteurs à suivre de près. Une critique plus complète sera bientôt disponible, ainsi qu’une vidéo de l’hillarante séance de questions/réponses d’après projection. Mais en attendant, je vous laisse regarder un aperçu du tapis rouge de cette première mondiale.
Les deux réalisateurs et les acteurs du film
Voilà qui conclue ce compte-rendu du 3e jour au TIFF. Le prochain sera plus court, puisqu’il s’agira de notre dernière journée à Toronto, et que nous n’avons qu’un seul film le dimanche… Néanmoins, ce film était tellement génial, qu’il mérite bien son article à lui tout seul ! ;)
A suivre…