Il y a quelques jours, 3 joueurs de rugby néo-zélandais se sont illustrés dans une vidéo où l’on a pu se rendre compte de leurs compétences avec le ballon ovale aussi bien à la main qu’au pied. Cette vidéo « buzz » qui avait bien sûr un but promotionnel (pour une chaîne de télévision) était réalisée selon le principe du « fake ou pas fake ». Cette pratique est très (trop) souvent utilisée afin de susciter la curiosité, l’intérêt et faire du buzz autour d’une marque ou d’un produit.
On retrouve d’autres exemples de vidéos similaires mettant en scène des sportifs accomplissant des performances suscitant le doute comme par exemple Roger Federer pour Gillette et Ronaldinho pour Nike. Mais contrairement à Federer et Ronaldinho dont les performances ne sont pas du tout crédibles (Federer ne peut pas se permettre le risque de blesser son partenaire), le doute est permis quant à celle des rugbymen néo-zélandais car les All Blacks sont les All Blacks.
Toutes ces videos sont efficaces et font du buzz, mais personnellement elles commencent à m’énerver à cause de leur profusion qui devient même contre-productive car ces vidéos sont devenues trop prévisibles.
Ainsi, j’aime beaucoup l’initiative du club de rugby australien des Brumbies (Canberra) et surtout de leur sponsor Computer Associates, qui ont reproduit la vidéo néozélandaise avec plus de réalisme et d’humour. On connait la rivalité entre ces 2 nations majeures du rugby et la réponse australienne pouvait être prévisible.
La parodie est une technique publicitaire intéressante car elle permet même parfois de faire autant de bruit voire plus que la version originale. Par exemple, l’opticien anglais Specsavers avait fait parler de lui sur le net grâce à ses spots publicitaires parodiant des spots de Barclays et d’Axe (à voir ici) ou encore les nombreuses marques parodiant les publicités Old Spice.