"La Ligue des droits de l'Homme est choquée par les peines requises contre Alain Mosconi et Félix Da Gregorio, un mois de prison ferme et 1000 euros d'amende. Elle rappelle que les faits dont il est question dans cette affaire relèvent d'un contexte syndical. Le ministère public qui se réfère à la loi en omettant les limites apportées par la jurisprudence en matière de prélèvement systématique d'ADN, nous rappelle, si il en est besoin, que le fichage génétique se confond pour le pouvoir exécutif, avec la mise en place d'une société de surveillance. Dans cette affaire aussi, la LDH est convaincue que la garantie des libertés individuelles et le respect du droit à la vie privée l'emporteront sur les considérations sécuritaires."
La Ligue des Droits de l'homme de Corse