Journée douce et humide, sans excès. Je suis allée traîner vers la tour Eiffel.
Malgré les menaces d'attentats, et les évacuations successives, il y a toujours autant de touristes qui viennent rendre leurs devoirs à la grande Dame. Et elle représente aussi, pour les "petits métiers" de vendeurs de souvenirs, une source inépuisable de chalands. Les touristes viennent de tous les pays, de tous les milieux, de toutes ressources financières. Et il leur FAUT leur tour Eiffel miniature.
On se demande comment ces jeunes vendeurs à la sauvette fonctionnent, ils sont si nombreux que cela doit être lucratif...Effectivement, s'il y a soudain un contrôle, ils fourrent tout dans le grand foulard et prennent la poudre d'escampette sur leurs chaussures à air pulsé....
Autres questions qui m'assaillent :
auprès de qui s'approvisionnent -ils, combien leur faut-il vendre chaque jour pour avoir de quoi vivre, qui sont leurs grossistes, comment font-ils pour la comptabilité (?), sont-ils cornaqués par des "tuteurs", sont-ils pourchassés ou tolérés par la police ?
Ce sont le plus souvent de grands baraqués, souriants, volubiles...se fournissent-ils à crédit ou doivent-ils payer cash la marchandise ? Sont-ils contraints de payer un "droit de place" comme au marché ou l'installation est libre ? Ont-ils une couverture maladie ?
Pourquoi ces deux jeunes Pakistanais redoutaient-ils d'être photographiés alors qu'ils doivent venir de Grande-Bretagne....ou alors de Boulogne sur mer...
Autrefois, nous connaissions les colporteurs. Une forme de travail indépendant ancestrale...
Il y a aussi ceux qui proposent des visites en calèche. 35€ les 15 minutes de balade. Il faut vraiment avoir envie. Le conducteur est de type caucasien, lui. Cherchez l'arnaque.......