De ce réalisateur j'ai aimé les premiers films qui montraient des jeunes mal dans leur peau et parlant peu ("Kairat", "Kardiogramma").Puis le Kazakhstan s'est occidentalisé et les films sont devenus plus violents "(tueurs à gages" , et "la route" - je n'ai pas vu ce dernier ) Cette fois il revisite Anna Karénine de Tolstoï .Le pays a maintenant ses nouveaux riches un peu trafiquants en tous genres ; ce sont ceux-là qu'Omirbaev montre dans ce film , "Chouga".
Le film commence avec un enfant pêchant au bord d'un lac (ou d'un fleuve ) C'est le fils de Chouga , très belle femme mariée à un homme riche. Puis on fait connaissance de Tiéguen , un étudiant en cinéma, et d'un de ses amis Ablaï , ils offrent tous deux des fleurs à une jeune étudiante , nièce de Chouga, pour son anniversaire. Chouga vient à Astana pour voir son frère et rencontre Ablaï ; coup de foudre , elle quitte mari et enfant pour vivre chez son amant . cela dure peu ; Chouga se jette sous un train.. Tiéguen a épousé la nièce de Chouga... Le filme condense l'histoire de façon que chaque geste , chaque image , chaque parole a de l'importance. Le filme dure 1h28 , il est très dense. Il se termine par la même image qu'au début , l'enfant pêchant au bord du lac ou fleuve et cette fois il attrape un poisson qui repart dans l'eau ...