Patricia est une jeune professeur victime d'hallucinations qu'elle nomme "les rêves fous". Par pur désoeuvrement, elle se rend un jour au centre commercial où elle assiste, impuissante, à un attentat suicide...
Ici, celui-ci se situe dans les moments troubles des débuts de l'Allemagne nazie. Là, ce ne sont pas les S.A. qui se font massacrés par les S.S. (durant ce que l'on a appelé plus tard "la nuit des longs couteaux), mais l'inverse. L'Allemagne sombre alors dans la guerre civile, épargnant l'Europe d'une guerre mondiale...
Ce genre d'exercice littéraire n'est vraiment pas évident. En tant qu'ancien professeur d'Histoire-Géographie, Johan Heliot s'en sort vraiment très bien car on voit qu'il aime prendre les faits historiques afin de les tordre à sa sauce. La complexité de la première partie du roman est atténuée par le style agréable d'un écrivain qui a du métier. Ayant déjà lu pas mal de nouvelles de lui (et écouté, grâce à Utopod), j'apprécie tout particulièrement cet auteur que j'attendais sur la longue distance. Pour tout vous dire, au vu du thème de ce livre, je m'attendais à lire un chef d'oeuvre. Je n'ai lu qu'un très bon roman. Ce qui est déjà pas si mal...
Quelqu'un que je connais pas mal en parle sur la Yozone...
note : 
A.C. de Haenne
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble