éd. Flammarion, 220 p.
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Voltaire le téméraire a fait quelques incursions, encore bien peu connues de ses lecteurs, dans le domaine autobiographique. Les lettres d'Alsace rédigées en 1753 et 1754, alors qu'il était réfugié à Colmar n'ont été publiées qu'en 1937. Deux siècles entourent de mystère ces vraies fausses lettres que l'écrivain satiriste envoie à sa chère nièce aimante, Mme Denis. Son texte a pour cible sa relation avec le despote Frédéric II le Grand, dit l'Unique, pas si bien éclairé qu'on a pu le dire.
Il traite le roi des Prusses de grand corrupteur, d'homme de peu de goût, de vandale. Voltaire continue de régler ses comptes dans les Mémoires pour servir à la vie de Monsieur de Voltaire. Dans son dernier écrit du genre autobiographique Commentaire historique sur les oeuvres de La Henriade, le conteur revient notamment sur ses années d'enfance. Ses écrits révèlent donc une part d'ombre du grand auteur des Lumières qui signe de sa plume acide et ironique des morceaux de bravoure littéraire.