Philippe Mexes sera donc bien notre chef de défense pour les deux matchs contre la Roumanie et le Luxembourg. Peu importe les débats, peu importe son attitude et ses coups de sang, le sélectionneur lui signe un chèque en blanc.
Il n’est pas titulaire, il se fait expulser puis insulte l’arbitre, il marque aussi en Ligue des Champions. La saison de Mexes est sans doute la plus mouvementée de sa carrière et pourtant, il reste notre défenseur n°1. Trop moyen contre le Bélarus, parfois en difficulté en 1ère période contre Dzeko (quelques placements hasardeux, tacles ratés, fautes idiotes), Mexes doit faire plus.
A considérer que Mexes est désormais notre patron de défense puisque Gallas, Abidal ou Squillaci ne sont plus sélectionnés, le romain doit incarner le niveau du dessus. Il sera toujours à l’aise dans la relance, dans la lecture du jeu et des appels mais sur l’homme, il lui reste beaucoup à faire.
Souvent enfonçé par des joueurs physiques Mexes a aussi perdu en vitesse en prenant de l’âge. Normal mais il lui faut un camarade rapide à ses côtés. Avec Rami ou Sakho, c’est le cas mais il est étrange de constater que Mexes considéré comme le patron a davantage besoin de ses compères que l’inverse.
Test match
Marica avait posé des problèmes l’an passé dans ce même match sur le peu de ballons qu’il avait eu à exploiter. Accompagné de Niculae qui a une vraie habileté à servir rapidement sa pointe, l’attaquant de Stuttgart sera un nouveau test pour Mexes qui devra tout de même être regardé objectivement par Blanc. Il n’y a que Sakho derrière lui mais trop de monde à la maison pour le laisser vivre une saison galère sans le punir.
Faire des match corrects en Bleu ne suffit pas pour revenir. Il faut marquer son territoire, s’imposer, montrer qu’on est au-dessus du lot et que l’on influe sur les autres. Mexes en a eu les moyens. Ce n’est peut-être plus le cas aujourd’hui.
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