stratégie guerrière

Publié le 06 octobre 2010 par Dubruel
 

Une leçon de stratégie guerrière qui pourrait encore servir

A moins qu’elle ne serve toujours, même si l’on n’en parle guère.

Bohémond, bras droit de Godefroi de Bouillon, avait des stratagèmes de guerre plaisants mais disons un peu rudes.

Des espions musulmans, déguisés en Arméniens, infestaient l’armée franque.

On ne savait comment s’en débarrasser. Bohémond s’en chargea.

Un soir, à l’heure du diner, il pria ses cuisiniers de lui accommoder pour sa table un lot de prisonniers turcs. « On leur coupa la gueule, on les embrocha et on se prépara à les faire rôtir » a qui l’interrogeait sur ces étranges préparatifs, Bohémond, le plus naturellement du monde, répondit qu’on améliorait l’ordinaire de l’état-major en mettant les espions à la broche. Tout le camp accourut pour s’assurer du fait. Les Turcs, dûment lardés, cuisaient à grand feu.

Le lendemain tous les espions, horrifiés, avaient disparu sans demander leur reste.