Le pays est en proie à la guerre civile et les rebelles armés menacent le pouvoir. Le gouvernement, en réaction, fait appel à la population pour un "effort de guerre" exigeant d'eux argent ou enfant en âge de combattre les assaillants. Adam est ainsi harcelé par son Chef de Quartier pour sa contribution. Mais Adam n'a pas d'argent, il n'a que son fils...
Réalisation : Mahamat Saleh Haroun
Né en 1961 à Abéché (Tchad), il a 8 ans lorsqu’il voit son premier film. Déjà un souvenir indélibile s'imprime, le sourire en gros plan d’une belle femme indienne face caméra dont le jeune garçon se croit le destinataire... Mais la guerre civile éclate et, en 1980, il est obligé de fuir, grièvement blessé, vers le Cameroun voisin. Il part en exil à 17 ans de son pays en pleine guerre civile et adopte ensuite la France comme terre d'accueil, entre études et petits boulots.
Avec Maral Tanie (1994), il dénonce le drame des mariages arrangés, et décroche une récompense au Festival "Vues d'Afrique".
C'est avec les honneurs qu'il pénètre, cinq ans plus tard, l’univers des réalisateurs de longs-métrages. Avec Bye bye Africa qui lui offre le prix du meilleur premier film au Festival de Venise, il évoque sous forme de chronique entre fiction et documentaire, la disparition du cinéma dans son pays. Ses deux films suivants, Abouna en 2003 et Daratt trois ans plus tard, l'installent définitivement parmi les grands du cinéma d'auteur. | suite |
Sortie : 29/09/10