Pour le 1er jour de visite avec Chéri, nous avons pris la direction du Mont Royal.
Le parc de 200 ha se trouve sur une colline qui culmine à 233m. Il a été dessiné par F. L. Omsted, à qui l’on doit aussi Central Park, et inauguré en 1876.
Le Chalet, situé au niveau de l’Observatoire a été construit dans les années 1930 (grands chantiers lancés pour réduire le chômage dû à la récession) afin de fournir un abri pour les promeneurs et les skieurs.
L’observatoire fut aménagé en 1906 et renommée belvédère Kondiaronk en 1998. Il offre une vue à 180° sur le centre-ville de Montréal.
Le Lac des Castors est un bassin artificiel aménagé en 1938 sur d'anciens marécages. Il tire son nom du fait que d'anciens barrages de castors ont été découverts lors des travaux.
Sur le chemin de l'Oratoire St Joseph, nous sommes passés devant le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, réservé aux catholiques (les protestants ayant le cimetière Mont-Royal) jusqu’en 1975.
L’Oratoire St-Joseph fut fondé en 1904 par le frère André. Ce qui n’était à l’origine qu’une petite chapelle est devenu une basilique reconnue monument historique du Canada en 2005 et un lieu de pèlerinage très fréquenté.
Construite entre 1924 et 1967, la basilique de l'Oratoire à été érigée d'après les plans des architectes Dalbé Viau et Alphonse Venne. Le style de la basilique s'inspire de la renaissance italienne avec quelques notes plus modernes qui s'inscrivent dans les lignes de la coupole dessinée par le moine français Dom Paul Bellot, o.s.b. Celui-ci a entrepris la finition extérieure en 1937 avec la collaboration des architectes montréalais Lucien Parent et Rodolphe Tourville. Les murs de béton sont recouverts de granit argenté extrait des carrières de la région du Lac-Mégantic dans le sud du Québec. Les colonnes de la façade sont de style corinthien et s'élèvent sur une hauteur de 18 mètres. Deux dômes recouvrent la basilique. Le dôme intérieur visible à la croisée des transepts a 26 mètres de diamètre tandis que le dôme extérieur recouvert de cuivre et surmonté d'un lanterneau a 39 mètres de diamètre. La basilique s'élève à 155 mètres au-dessus du niveau du chemin Queen Mary et à 283 mètres au-dessus du niveau de la mer. C'est le point le plus élevé de Montréal.
Les 99 marches en bois sont réservées à la prière et servent aux pèlerins qui désirent
monter à genoux.
L'intérieur de la basilique terminé en 1966 est l'œuvre de l'architecte montréalais, Gérard Notebaert. D’un style très sobre, limite austère, elle peut accueillir jusqu’à 2.200 personnes assises. Les célébrations liturgiques sont habituellement accompagnées, le dimanche à 11 h, des Petits Chanteurs du Mont-Royal et des grandes orgues Beckerath.
Le 17 octobre 2004, le cardinal Jean-Claude Turcotte consacre la basilique à l'occasion du centenaire de l'Oratoire.
La première chapelle fut construite en 1904 par le frère André et quelques amis. Elle était en bois et mesurait 4,50 m sur 5,50m. Elle fut ensuite agrandie en 1908 puis en 1910 devant l’augmentation rapide de la renommée du frère André.
Œuvre de l'architecte Louis Parent la chapelle votive a été construite entre 1946 et 1949 pour servir d’annexe à la crypte. Celle-ci ne pouvant accueillir sur ses murs les béquilles, les cannes les corsets et les autres prothèses laissées par les malades à la suite de leur guérison, on décida d’ajouter une chapelle de dévotion que l’on appellera votive en raison des ex-voto que l’on y regroupait. Tous les signes de gratitude que l’on peut voir de nos jours datent du temps où frère André vivait à l’Oratoire. La chapelle votive compte à elle seule plus de 10 000 lampes et lampions qui projettent leur lueur sur les fidèles qui les allument. Sur les longs des murs de chapelle, on retrouve un ensemble de bas-reliefs illustrant divers hommages que les pèlerins rendent à saint Joseph. Les œuvres sculptées en 1948 faites de plâtre et de ciment teinté sont l’œuvre du sculpteur Joseph Guardo. Les bas-reliefs représentent saint Joseph sous différents traits empruntés aux litanies du saint, comme modèle des travailleurs, terreur des démons, gardien des vierges, protecteur de l’Église, espérance des malades, patron des mourants, consolateur des affligés et soutien des familles.
Les dix-sept sculptures qui ornent le chemin de la croix ont été créées par le sculpteur montréalais Louis Parent (1908-1982) entre 1943 et 1953. Elles ont été sculptées dans la pierre naturelle de l'Indiana (États-Unis) et dans le marbre de Carrare (Italie) par Ercolo Barbieri entre 1952 et 1958. Les jardins ont été dessinés par l'architecte Frédérick G. Todd.
De la terrasse de l’Oratoire, on a une vue dégagée sur tout l’ouest de la ville et notamment l’Université de Montréal.
Le soir, nous sommes allés diner à La Banquise. Ce resto, créé par un ancien pompier en 1968, propose plus de 25 poutines et est ouvert 24h/24.
La poutine désigne communément un mets d’origine québécoise traditionnellement constitué de frites et de fromage en grains de cheddar frais que l’on recouvre d’une sauce chaude de type « barbecue » ou sauce brune (au choix) Source wikipedia.
Nous avons opté pour une poutine Duleton (bœuf haché et oignons) et une poutine Taquise (guacamole, crème et tomates fraiches). Pas de la grande gastronomie mais pas mal du tout !
Photo prise sur wikipedia Décidément y’en a partout de ces p’tites bêtes !