Ça fait 5 ans que l’histoire me trotte dans la tête. Le personnage semble avoir évacué la poussière sous le tapis mais… aujourd’hui, son nom refait surface. Au second procès des co-accusés de l’affaire Norbourg. Le nom de Jean-Claude Scraire, l’ancien PDG de la Caisse de Dépôt est revenu sur le plancher.
Yvan Côté de la SRC suit le procès et a relaté ce qu’il a entendu à son sujet: ...La réceptionniste avait de plus la responsabilité d’une carte à puce qui donnait accès à tous les bureaux de Norbourg. Questionnée par les avocats de la défense, Mme Béliveau a admis que Jean-Claude Scraire, l’ex-PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec, visitait régulièrement l’entreprise. « M. Scraire me demandait la carte à puce pour aller dans le bureau de Vincent Lacroix, a expliqué la réceptionniste. C’est le patron de Norbourg qui m’avait donné les instructions de lui donner la clé. Personne d’autre n’avait ce privilège. »
Nous avons déjà entendu des dizaines de victimes de ce scandale dire que s’ils avaient investi dans Norbourg… c’est parce que Vincent Lacroix venait de la Caisse et c’est aussi la Caisse de Dépôt qui avait vendu les fonds Evolution à Norbourg. La caution morale de la Caisse avait LE poids le plus important dans la décision ou non d’investir dans cette minuscule firme de fonds communs. Autrement, beaucoup n’y aurait pas déposer 10 cennes!
Cette caution est plus qu’embêtante même 60 mois après l’éclatement de la bombe N. Comment expliquer que le processus de vente de Teraxis et des fonds Évolution à Norbourg ait pu passer par une voie accélérée? Y a-t’il eu ingérence de la Caisse? À quel niveau? Et que faisait Jean-Claude Scraire RÉGULIÈREMENT dans le bureau de Vincent Lacroix?