Jérôme Kerviel – le trader – vient d’être condamné par la Justice à cinq ans de prison dont trois ans de prison ferme et près de cinq milliards d’euros d’amende pour réparer le préjudice causé à la Société Générale, grande banque française. Les trois ans de prison, il peut les faire, il est cap’ mais l’amende ? Il est évident qu’il ne pourra jamais la payer, alors pourquoi la Justice se fend-elle d’une telle sentence s’interrogent les médias ?
Une seule réponse logique vient à l’esprit, la Justice consciente de l’iniquité de ce procès qui voudrait faire supporter par un seul homme la faillite - évitée de peu - du système bancaire mondial, n’a trouvé que cette réponse, un jugement humoristique ridicule pour renvoyer nos sociétés à leurs contradictions. Qui a dit « bouffons » ?