Ces poursuites pénales succèdent à celles déjà engagées contre d’autres citoyens à Tébessa, Akbou, Bouira sur la base du même chef d’inculpation tiré d’une fausse application de l’article 144, bis alinéa 2 du code pénal.
La LADDH souligne la récurrence de cette dérive sur différents points du territoire national, signe d’une théocratisation rampante de la justice et, qui ternit gravement l’image de notre pays devant l’opinion internationale.
Elle fait remarquer ce caractère schizophrène qui consiste à afficher la déclaration universelle des droits de l’homme dans les commissariats et faire requérir les parquetiers de la république contre des citoyens pour non soumission au monolithisme religieux.
Elle demande qu’il soit mis fin immédiatement à ces procédures illégales au regard du droit positif algérien et aux conventions internationales opposables à l’Algérie.
Elle argue et oppose avec insistance que toute référence à la Charia ne peut être invoqué qu’à titre supplétoire dans des situations lacunaires de vide juridique du droit positif algérien.
Fait à Tizi-Ouzou le 18/09/2010
P/la LADDH
Arezki Abboute
Coordinateur de la MDHC de Tizi-Ouzou