Adil Rami s’affirme comme le défenseur central numéro 1 de l’équipe de France. Devant Mexes qui va finir par être en difficulté à cause de son temps de jeu à Rome et devant les anciens Squillaci ou Escudé que Laurent Blanc ne prend pas. Le lillois a tout changé.
Jardinier à Fréjus il y a 5 ans, on connaît l’histoire du numéro 4 des Bleus qui passera un nouveau test contre la Roumanie samedi. Rami est clairement soutenu par le sélectionneur qui lui a donné sa confiance sans pourtant avoir de certitude avant le match accompli contre Dzeko en Bosnie. Avant cela, le bilan de Rami dans les grandes échéances étaient mitigées : à la ramasse contre Torres au printemps en Ligue Europa et en souffrance contre les attaquants sérieux de L1 ( Niang, Chamakh et surtout Lisandro).
Cette saison encore, Rami n’est pas aussi tranchant que son potentiel physique le laisserait espérer. Il a encore eu du mal dimanche contre Olivier Giroud et ce n’est pas la 1ère fois depuis le mois d’août. Souvent protégé par Rudi Garcia qui lui trouve souvent des excuses, le lillois doit faire mieux. Il a aujourd’hui un statut. Celui de défenseur titulaire en équipe de France qui le place dans la droite ligne des Desailly, Thuram, Gallas et Blanc. Il n’aura peut-être jamais l’immense carrière de ses devanciers mais on lui demande le même niveau de performance.
Passé devant des défenseurs comme Escudé, Ciani, Squilacci ou Koscielny, Adil Rami jouit d’une confiance étonnante pour un joueur sans passif. A lui d’en profiter en muttipliant les bons matchs comme le mois dernier en Bosnie.
Patrick Bruel