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L'équilibre instable dégouline

Publié le 02 janvier 2008 par Lou Poulain

Ce que je n'aime pas, je n'en parle pas !
Et pourtant je vais vous parler de l'album de Stanislas...
après tout si ça peut redonner de la valeur aux Daphné, Emily Loizeau, Benoit Dorémus, Babx et autres chanteurs auxquels je voue une admiration beaucoup plus grande... pourquoi ne pas en parler !
En gros le monsieur Stanislas c'est du Obispo, du Calogéro bis
Le genre de chanteur qui n'a pas sa place dans ma discothèque
Aucune texte intéressant... à moins que vous ne cherchiez de la non originalité romantico dégoulinante...
Tout est lisse, trop lisse, une voix haut perchée, tirée, constamment en voix de tête...
Des mélodies poussées... une voix qui pourrait avoir quelque chose bien à elle, mais traitée avec banalité, sans recherche de timbres, de couleurs, d'expressions... sans finesse et subtilité...
Mais pourquoi vous en parler si ce n'est que pour critiquer cette catégorie de chanteurs qui sillonnent les plateaux télé de la Star Ac... soutenant cette industrie de la variété qui ne m'a jamais plu, faute de n'y trouver aucune qualité musicale !
Parce que cet album commence par un petit bijou instrumental...
une valse, celle du manège : clarinette et tambourins entament finement une mélodie dansante et agréable, qui nous reste d'ailleurs en tête...
et si les cordes ne devenaient guimauves,
si les paroles ne devaient pas tant répétitives et dénudées de tout sens poétiquement recherché...
si les percussions ne nous entrainaient pas dans cet élan dégoulinant sans recherche mélodique...
Stanislas aurait pu écrire une petite perle musicale...
On retrouve également une jolie instrumentation dans l'intro Le Temps des Roses jusqu'à ce que l'entrée de la batterie ne vienne tout simplement tout gâcher !
Stanislas a certes un talent dans l'instrumentation... certes !
Au lieu de ça, il ira sur les plateaux de la star ac, il ira composé pour Johnny et cette catégorie d'interprètes qui n'écrivent pas d'eux même leurs tubes sur mesure.
Petite mention pour la chanson : L'absinthe pour l'absente, hommage à Serge Gainsbourg qui aurait pu également être une petite perle...
Finalement... je me pose la question. Est ce un mauvais goût, ou l'envie de vendre qui pousse les artistes à écrire de cette façon ?
naïveté mise à part, j'ose croire que c'est le mauvais goût !
Je retourne mettre du Abd Al Malik avant de faire une indigestion !

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