Lorsque nous étions à San Francisco, nous avons profité de l’occasion pour se payer un petit luxe de cinéphile: un film en version originale (ce qui est vraiment un luxe lorsqu’on habite Québec en 2010!), qui en plus est un film indépendant distribué à très petite échelle (lire ici: qui ne sera jamais présenté à Québec).
Ce film, c’est Catfish. Tout comme The Social Network (qu’on n’a pas encore vu), Catfish est un film à propos du phénomène Facebook. Toutefois, contrairement au premier qui raconte l’histoire derrière la création de ce réseau social, Catfish traite d’une histoire vécue avec de vraies personnes qui se sont connues via Facebook.
Pour préserver votre plaisir et éviter de dévoiler les punchs qui persèment ce documentaire, je vous résume brièvement. Nev Schulman, photographe newyorkais, est contacté par une jeune fille du Michigan, Abby 8 ans, qui a peint l’une de ses photos parue dans un journal. Comme c’est cute et sympathique, Nev devient son ami Facebook et, au fil du temps, développe également des relations virtuelles avec d’autres membres de la famille d’Abby, dont Megan, sa soeur ainée. Le frère de Nev et un copain, tout deux documentaristes, décident de faire un film sur ces amitiés particulières et pousseront l’audace jusqu’à se rendre au Michigan afin de rencontrer en personne tous ces nouveaux “ami(e)s”.
Je n’en dirai pas plus sur l’histoire, toutefois sachez que ça se regarde comme un thriller. Si vous êtes vous-même membre de Facebook, ça vous donnera une belle leçon de vie sur ce qui peut parfois se cacher dans le méandre de ces quelques 500 millions de profils qui existent dans cette communauté virtuelle.
Léger bémol, le ton de la bande-annonce qui sous-entend presque qu’on aura droit au prochain The Blair Witch Project. Un peu plus et je laissais tomber, n’ayant pas du tout l’intention de me taper un film d’horreur qui fait sursauter aux 5 minutes. N’ayez craintes, ça n’a absolument rien à voir.
Peut-être bientôt dans un cinéma et ou un centre de location près de chez-vous.