Au final, ce seront bien 830 emplois, dont 50 postes de médecins, qui seront supprimés d’ici la fin de l’année à l’AP-HP. Pour celles et ceux qui fréquentent l’hôpital public à Paris – j’y vais régulièrement depuis plus de 20 ans, sida oblige ! -, le moins qu’on puisse dire est qu’il devient de plus en plus difficile d’y avoir un rendez-vous rapidement. Mon rdv trimestriel avec le professeur Rozenbaum doit être fixé 3 à 4 mois à l’avance. Pour avoir une consultation – urgente ! – avec une diabétologue, il m’a fallu attendre six mois…
Durant la campagne des élections régionales de mars dernier, Jean-Paul Huchon, Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo avaient protesté contre les suppressions de postes envisagées pour les années qui viennent. Tout fut suspendu pendant la campagne électorale. Aujourd’hui, faisant fi des résultats des élections, le gouvernement laisse l’AP-HP mettre en œuvre toutes ces suppressions. Un mauvais coup porté aux Parisiens et aux Franciliens qui ont besoin d’un service public de la santé de qualité. Faute de moyens, c’est malheureusement de moins en moins le cas…