Jeune employé dans un quotidien new-yorkais, Jamie Conway vient d’être largué par son épouse. Il passe ses soirées et ses nuits dans les boites de la ville et sniffe de la cocaïne nuit et jour alors que sa vie s’écroule.
Adapté le roman Bright Light, Big City n’est pas simple. Le réalisateur James Bridges s’y est cassé les dents même s’il avait confié le script à Jay McInerney, l'auteur du roman. Pourquoi un tel échec ? D’abord à cause du scénario défaillant qui ne parvient pas à instaurer l'ombre d'un suspense et à des personnages secondaires inexistants. La mise en scène est elle aussi coupable. Une mise en scène nerveuse et audacieuse comme celle de Roger Avary qui a su adapter l’inadaptable Les Lois de l’attraction avec succès aurait été plus adaptée à cette histoire que la mise en scène gentillette de James Bridges, digne d’un vulgaire téléfilm. Enfin on a beau aimer Michael J. Fox, force est de constater qu’il ne parvient pas à convaincre dans ce rôle de looser accroc à la coke. Les acteurs de comédies peuvent se révéler extraordinaires lorsqu’ils sont utilisés à contre-emploi dans des rôles dramatiques mais dans le cas des Feux de la nuit, c’est un fiasco. Concernant les autres comédiens, difficile de rendre compte de leur performance tant leurs personnages sont négligés et donc transparents. Dommage pour Kiefer Sutherland, Phoebe Cates et Dianne West. Seule la bande-son signée Donald Fagen est à la hauteur.
Bright Light, Big City - USA (1988) de James Bridges, avec Michael J. Fox, Kiefer Sutherland, Phoebe Cates, Dianne West.