Une pensée tout d'abord pour Henri Kaufman, le père de la Serendipté appliquée au Marketing.
Pourquoi, donc centré mon intervention autour de la "Social Media Serendipty" ? Une explication en trois points...forcément !
1/ La mécanique structurelle de la sérendipité : Les idées qui se diffusent dans les médias sociaux, sont le fruit d'une pensée archipel, html, en zig zag, épousant la souplesse intrinséque d'un Facebook ou d'un Twitter.
2/ Les origines culturelles de la sérendipité : un conte persan, par conséquent nous sommes dans le culturel, l'artistique. Les rois des médias sociaux, bien avant les marques, sont les artistes... Le Marketing de la poésie au pouvoir dans le Social Media... le community manager, un poéte qui s'ignore?
3/Les valeurs de la sérendipité : Curiosité et Générosité, deux valeurs clés pour réussir dans les médias sociaux.
B. L'Expérience avec les étudiants
J'ai enseigné pendant quelques années, puis ma flamme s'est eteinte, mais cette rencontre avec les étudiants d'Emmanuel a fait des etincelles !
Parfaitement lancé, par l'intervention de @MarieSalaun, dénoncant au passage fort justement l'incapacité de Power Point pour capturer l'essence des médias sociaux, je commençais par planter le décors, en mettant en avant le travail tout en élégance et générosité sur Facebook et Twitter, d'un artiste cher : Oxmo Puccino. Tous les secrets, d'une relation inspirante entre une star et ses fans public, y sont...l'émotion en 360° !
Puis, j'enchainais sur une dénonciation qui m'est chère : le snobisme de la fiction française (série et cinéma) en matière de médias sociaux, et au delà le refus de dialoguer avec nous, le peuple du web. Avec pour exemple les non moins excellents sites de Maison Close et Carlos inscrits dans le Monologue. A l'opposé, la pensée américaine, construite autour de l'idée généreuse de dialogue, voir de co-création. Ici, je pris le bel exemple de la série Breaking Bad, donc l'intégralité des contenus digitaux sont pensés pour susciter les conversations.
C. Le Clash
Quel plaisir coupable, de jouer de la dialectique en ce lieu ! La grenade ? Cette idée paradoxale, qui consiste à presenter les marques de luxe précurseurs et philosophiquement compatibles avec les médias sociaux.
Beau débat, entre d'un côté "les agitateurs pro social", parfaitement emmenés par Alexandre Michelin, qui nous faisait le plaisir de sa présence, et de l'autre, quelques gardiens du temple du luxe traditionnaliste, sclérosé autour de son vieux paradigme "Proteger le Client du non Client". Personnellement, je portais un étandard pro Gucci !
La suite... Transgression et Fracebook ! Dans quelques semaines, avec une nouvelle intervention, dans le cours passionnant d'Emmanuel Fraysse à Sciences Po !