En raison des troubles liés à la proclamation des résultats des élections présidentielles qui ont eu lieu le 27 décembre dernier, il est déconseillé, sauf raisons professionnelles impératives, de se rendre au Kenya dans les prochains jours.
En raison de violences interethniques récurrentes dans les régions de Morale et Marsabit au nord du Kenya, à la frontière avec l’Ethiopie, et dans les régions de Samburu et Laikipia dans le nord de la vallée du Rift, il est toujours fortement déconseillé de se rendre au nord de la ligne Kitale/Samburu/Garissa/Lamu.
Sécurité
1. Le risque terroriste :
Le risque terroriste est présent au Kenya. Le 28 novembre 2002, un attentat à la voiture piégée a causé la mort de 16 personnes dans un hôtel de la côte au Nord de Mombasa. Les autorités alertent régulièrement les résidents et les voyageurs contre de tels risques. Il est donc recommandé aux personnes souhaitant se rendre dans ce pays de faire preuve de la plus grande vigilance, notamment dans les lieux fréquentés par les occidentaux (hôtels, restaurants, centres commerciaux, discothèques, etc.).
2. Situation politique :
Les dernières élections (27 décembre 2002) se sont déroulées dans le calme. Aucun incident majeur (émeutes, affrontements) n’a été à déplorer. Le Kenya traverse aujourd’hui une phase de relative stabilité politique.
3. La délinquance :
La criminalité au Kenya demeure l’une des plus élevées d’Afrique : les vols à la tire, agressions, attaques à main armée et cambriolages sont fréquents. La prudence est donc de mise, notamment dans les villes de Nairobi, Kisumu, Mombasa, ainsi que sur l’ensemble de la côte et des régions touristiques.
Les recommandations de sécurité à observer sont les suivantes :
Dans les villes :
* toujours rester vigilant, en particulier dans la foule ou les pickpockets sont nombreux ;
- éviter les quartiers isolés ou réputés dangereux (Eastleigh à Nairobi notamment) ainsi que les parcs ;
- proscrire le port de bijoux et le transport d’objets de valeur (les laisser si possible dans un coffre à l’hôtel) ;
- ne pas transporter de grosses sommes d’argent ou de cartes de crédit (prévoir le strict minimum) ;
- à partir du coucher du soleil, éviter tout déplacement à pied (privilégier le taxi ou la voiture) notamment dans les parcs publics (Uhuru park à Nairobi est dangereux) ;
- en taxi ou en voiture, toujours circuler vitres fermées et portières verrouillées ;
- en cas d’agression, n’opposer aucune résistance.
Il est recommandé d’être particulièrement vigilant lors de transports en bus notamment en bus intra-urbain (Matatu), un certain nombre de voyageurs ayant été intoxiqués puis dévalisés, à la suite de l’absorption de biscuits ou autres aliments offerts par des passagers.
Dans le reste du pays :
La question foncière et l’accès à l’eau sont à l’origine de conflits récurrents entre agriculteurs et pastoralistes dans plusieurs régions du Kenya, et notamment en pays maasaï sur l’axe reliant le corridor nord (la route Mombasa-Nairobi-Kisumu) au parc national de Masaï Mara. Ces conflits sont arbitrés par les autorités locales, tant étatiques que traditionnelles, mais peuvent dégénérer sporadiquement en violences. Les adeptes des voyages organisés peuvent donc s’en remettre à leurs "tours opérateurs" et à leur chauffeurs kenyans. Quant à ceux qui voyagent individuellement, il leur est recommandé de recueillir un minimum d’informations préalables. Via le Ministère des Affaires Etrangères