Samedi prochain, un sitcom passera sur la 3, racontant le parcours du combattant d'une fille Distilbène... Le sujet semble être bien traité, et fera sans doute échos à certaines de mes potesses DES elles aussi victimes de ces fausses-couches tardives et parcours d'infertilité.
Le Distilbène... Un passé qui pour moi qui ressurgit régulièrement tel un diable dans sa boîte. Avec surprise et vigueur, toujours aussi effrayant.
Le Distilbène, la France, ses victimes... Les femmes DES françaises n'ont jamais été réellement reconnues comme victimes par notre gouvernement et traitées comme telles. Vaste échec, que j'attribue partiellement, avec rancoeur, à ceux qui ont mal défendu notre cause et ont pris les mauvaises décisions quant à l'orientation de l'association des victimes.
Mon passage dans ce milieu associatif et militant fut aussi mes premiers pas dans le monde merveilleux des femmes se trouvant dans un même panier de crabes : cdp, mesquineries, hypocrisies, jalousies, calomnies... J'avais attribué à l'époque ces comportements malsains à la souffrance de l'infertilité, mais aujourd'hui je constate avec désolation que cela semble tout simplement faire partie des traits de personnalité fréquents chez certaines femmes, surtout lorsqu'elle font partie d'un groupe.
Beurk. Cela me donne encore plus de raison d'apprécier et d'assumer mon côté garçon manqué, souvent en totale hallucination devant les "vraies" filles...
Pour en revenir au combat pour les filles DES, je trouve que ce fut un sérieux gâchis pour nous toutes, et cela me laisse un goût amer dans la bouche.