Eva Joly remporte le prix humour et politique 2010

Publié le 04 octobre 2010 par Guy Deridet
L'eurodéputée Europe Ecologie Eva Joly a remporté lundi 20 septembre l'édition 2010 du "prix Press club humour et politique" pour sa formule : "Je connais bien Dominique Strauss-Kahn, je l'ai mis en examen." Décerné par un jury de journalistes et d'humoristes que préside l'ancien PDG de l'AFP Jean Miot, le prix récompense chaque année des propos volontairement ou involontairement drôles d'une personnalité politique. CADRAGE
Les "petites phrases" en lice pour le prix de l'humour politique

Le jury a également décerné un prix spécial au président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, pour sa déclaration : "Des gens intelligents il y en a 5 à 6 % ; moi je fais campagne pour les cons."

Le "prix des internautes" a été décerné à Frédéric Mitterrand pour la phrase : "Quand on m'appelle M. le ministre, j'ai toujours l'impression que Jack Lang va surgir derrière moi." Deux "prix de l'encouragement" ont aussi été décernés.

Le premier revient au député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca pour sa formule : "Il n'y a pas besoin d'être de droite ou de gauche pour dire des conneries."

Le second va à Claude Goasguen, député et maire UMP du 16e arrondissement de Paris : "Une chose est sûre, ce ne sont pas nos suppléants qui vont nous pousser à nous faire vacciner contre la grippe A."

En tout, quinze personnalités politiques avaient été nommées cette année pour ce prix. En plus des lauréats, le jury avait ainsi sélectionné :

- Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères : "J'ai bien pensé à démissionner, mais je n'ai pas voulu déserter."

- Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes : "C'est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j'ai besoin de les dire."

- Dominique de Villepin : "Le Villepin nouveau sera gouleyant, fort en bouche et il aura de la cuisse."

- Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale : "Une touche de rose, vert, rouge : c'est le retour de la gouache plurielle."

- Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée : "Je veux bien qu'on fasse un remaniement, mais on manque de stock."

- Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat chargé de l'emploi : "Il n'a pas fallu trente-cinq heures à Martine Aubry pour virer sa cuti sur Georges Frêche."

- Patrick Balkany, député et maire UMP de Levallois-Perret : "Je suis l'homme le plus honnête du monde."

- Rachida Dati, députée européenne UMP : "Je n'ai jamais cherché à attirer l'attention des médias."

- Laurent Fabius, député PS : "Je ne suis pas une pompom girl de DSK."

- François Goulard, député et maire UMP de Vannes, pour sa déclaration : "François Fillon a tellement de qualités qu'il mériterait d'être premier ministre."

En 2009, c'est le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, qui l'avait emporté avec cette sortie : "Le vrai changement au PS, ce serait de gagner."

L'année précédente, Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie, avait été décoré pour avoir dit : "Sarkozy, c'est le seul qui a été obligé de passer par l'Elysée pour devenir premier ministre."

Source : LEMONDE.FR avec AFP | 20.09.10 |
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