Le politicien Janusz Palikot de la plateforme civique (PO) annoncé ce samedi qu'il laissera quitte le parti le 6 octobre pour créer un mouvement
politique plus libéral.
Palikot est un franc-tireur, il a fait plusieurs fois parlé de lui au sein meme de son parti de la plateforme civique démocrate-chrétienne, mais il a aussi bien
soulevé de vives critiques chez le parti des frères Kaczynski. Il a indiqué lors du congres de ce week-end qu'il prévoit renoncer à son adhésion et démissionner de son siège au parlement(voir
attaque le PO (Plateforme Civique) )
Il s'est adressé ce week-end à
plus de 3 000 personnes dans le palais des congrès de Varsovie. Palikot a critiqué le gouvernement pour être trop conservateur sur des questions sociales et a affirmé qu'une de ses priorités est
la séparation de l'église et de l'état.
Selon lui, il n'y a aucune division claire entre l'Église et l'État en Pologne. Son nouveau mouvement pour la "Pologne moderne" veut donc combattre ce qu'il
décrit comme "l'impérialisme de l'église".
Le parti souhaite mettre fin à l'instruction religieuse dans les écoles et aux subventions d'état pour des établissements religieux, ainsi qu'un libre accès aux
contraceptifs et l'équivalent du PACS français.
La député polonaise de la platforme civique Małgorzata Kidawa-Błońska a indiqué que la politique de Palikot quant à la séparation de l'église et de
l'Etat prouve qu'il n'a pas lu la constitution de la Pologne correctement dans laquelle "il y a déjà une séparation d'opération" entre les deux.
Le député Zbigniew Girzynski du parti droit et justice PiS dique que la démission de Palikot de la plateforme civique "est la preuve complète du
manque de concordance idéologique" dans le parti de la plateforme civique de centre droite.
Le porte-parole du gouvernement Pawel Gras a dit que la démission de Palikot de son siège au Parlement était « honorable » et que la
plateforme civique aurait à choisir une nouvelle tête au collège électoral de Lublin qu'il représente, avant le 6 octobre.
Selon un sondage réalisé par l'institut Homo Homini pour la radio polonaise, le groupe de Janusz Palikot pourrait compter sur 4% de soutien s'il décidait de se
lancer dans les élections parlementaires.
La plateforme civique est au plus bas dans les sondages avec 36 % de soutient dans le pays.
Le parti du PiS, de droit et justice est juste en dessous avec 28 % et suivi de l'Alliance gauche démocratique à 15% d'avis favorable.
Regardez les "15 postulats" du parti de Palikot énoncés lors du congrès :