Mardi 28 septembre 2010, les élus socialistes Christophe Bouillon (député de la Seine-Maritime), Guillaume Bachelay (vice-président de la Région Haute-Normandie), Nicolas Beaussart (maire de Lillebonne et conseiller général) avec Jean-Paul Lecoq (député PC) et Céline Brulin (conseillère municipale PC de Bolbec) se sont rendus au Ministère de l'Industrie à Paris pour évoquer la situation de l'équipementier automobile "Cooper".
Auprès des conseillers du Ministre et des représentants de l'État en région, les élus socialistes ont ainsi pu insister sur trois enjeux précis.
Sur les 316 salariés menacés de licenciement sur le site de Bolbec, moins d'un sur dix se voit proposer à ce jour un reclassement interne viable et durable, à Lillebonne ou à Vitré en Bretagne. C'est inacceptable quand on sait le savoir faire humain et technique des travailleurs de Cooper qui a permis de faire de cette entreprise une référence dans le secteur de l'étanchéité automobile.
Alors que l'entreprise doit fermer ses portes d'ici la fin du premier trimestre de 2011, aucun projet concret de réindustrialisation, de relocalisation ou de diversification n'a été présenté par le Gouvernement et le Fonds de Modernisation des Équipementiers Automobile (FMEA) dont il est actionnaire alors même qu'ils accordent trente millions d'euros aux groupes La Barre Thomas et Cooper pour opérer une restructuration qui aboutit à la fermeture de l'usine de Bolbec et à un mauvais coup supplémentaire pour le tissu industriel haut-normand.
Parce que le compte n'y est pas ni au plan social ni au plan économique, Christophe Bouillon, Guillaume Bachelay et Nicolas Beaussart ont proposé trois pistes d'améliorations pour les salariés et le bassin de vie autour de Bolbec.
1) Les solutions de reclassement ou de rebonds professionnels faites aux salariés doivent être accrues en quantité et en qualité. C'est le devoir de Cooper de le réaliser et à l'État d'y veiller.
2) Cooper, qui a confirmé au cours de cette réunion sa décision de fermeture et qui est propriétaire du bâtiment de l'usine, doit favoriser la disponibilité du site pour l'accueil d'un éventuel repreneur industriel dans les prochaines semaines ou les prochains mois. Là aussi, l'État a le devoir d'y veiller.
3) Enfin, en Seine-Maritime comme ailleurs, l'avenir de la filière automobile passe par la responsabilité des constructeurs à l'égard des territoires, des sous traitants et des salariés qui ont rendu possible leur développement, leur rayonnement et leurs profits. Les élus socialistes ont donc demandé des précisions et des garanties sur la pérennité du site de Sandouville dont l'activité est non seulement vitale pour les salariés de Renault, mais aussi pour les sous traitants et équipementiers. Ils ont souhaité que les compétences des salariés de Cooper-Bolbec soient prises en compte dans les réflexions du groupe de travail sur l'avenir de Sandouville mis en place par l'État et le constructeur qui doit de nouveau se réunir prochainement.
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