Le sondage Harris Interactive réalisé pour RTL et 20 Minutes et le sondage LH2 pour Métro pointent les attentes, les envies et les blocages des Français en ce qui concerne la voiture électrique, grande invitée du salon mondial de l’automobile qui ouvre ses portes demain, samedi 2 octobre.
- Les méthodologies adoptées
Le sondage Harris InteractiveL’enquête a été réalisée en ligne par l’institut Harris Interactive auprès de 1873 individus du 22 au 27 septembre. L’échantillon interrogé est bien représentatif de la population française âgée de plus de 15 ans. Sur ces 1873 personnes interrogées, 1809 sont non réfractaires à l’idée de posséder une voiture. Les résultats de l’enquête tiennent donc uniquement compte de ces personnes non réfractaires.Le sondage a été effectué par la méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle de l’interviewé et taille d’agglomération.
Le sondage LH2L’enquête a été menée le 10 et
11 septembre par téléphone auprès de 962 personnes, formant un échantillon représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans. La méthode des quotas appliquée aux variables suivantes a été choisie pour ce sondage: sexe, âge, profession du chef de famille, après stratification par région et catégorie d’agglomération.
- Les français prêts à investir dans la voiture électrique
Le sondage LH2Le sondage LH2, quant à lui, souligne le fait que
86% des Français pensent qu’il faudrait davantage
promouvoir la commercialisation des véhicules électriques. Il n’y a pas de réel clivage selon les âges, le sexe, la catégorie sociale et le lieu de vie. Ainsi, il s’agit d’une idée largement partagée par l’ensemble des Français. Si le même taux de réponse est relativement homogène parmi les différentes catégories définies plus haut, on note tout de même une certaine préférence pour la voiture électrique chez les catégories socioprofessionnelles supérieures. Ce sont les cadres (si l’on considère les catégories socioprofessionnelles) et les plus de 65ans (pour le découpage en tranches d’âge) qui montrent le plus d’intérêt pour la promotion de la voiture électrique, respectivement à hauteur de 91% et 89%. Si Le pourcentage est légèrement plus élevé dans les grandes villes de plus de 100 000 habitants et la région parisienne, il dépasse les 80% dans l’ensemble des découpages géographiques. Enfin, les hommes se montrent un peu plus enthousiastes à l’idée de développer le marché de la voiture électrique, puisque le taux de réponse favorable atteint les 88% contre 85% pour les femmes.Par ailleurs, ce sondage souligne que
69% se déclarent prêts à acheter une voiture électrique, alors que 28% seulement choisiraient un véhicule classique, si les prix du véhicule électrique correspondaient à ceux d’un véhicule classique. Les cadres et la tranche des 35-49 ans seraient prêts à acheter un véhicule électrique au prix d’une voiture classique. C’est également dans les villes de plus de 100 000 habitants que la motivation est la plus forte et chez les personnes à revenus plus élevés.
Le sondage Harris InstituteLe sondage Harris Interactive révèle que 65% des français seraient prêts à acheter une voiture électrique et ce pourcentage atteint même 72% si l’on considère la tranche des 25-34 ans. C’est là que le pourcentage est le plus fort parmi l’ensemble des découpages (âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, géographie).Ce sondage s’intéresse également à l’échéance d’achat. Il souligne une donnée importante :
64% des personnes interrogées sont prêtes à acheter un véhicule électrique d’ici 5 à 10 ans ! Et pour 21% des personnes interrogées, le temps d’attente pour l’achat d’un véhicule électrique dépasse la décennie. Comment expliquer un tel besoin d’attente ?
- Quels sont les freins à l’achat ?
La première raison qui bloque les Français à opter pour la voiture électrique est le nombre encore insuffisant de bornes de recharge, 92% des personnes interrogées par LH2 sont d’accord sur ce point-là. Viennent ensuite le prix d’achat, pour 89% des sondés, l’autonomie trop faible pour 89% des interrogés et le nombre de modèles proposés pour 78% des répondants, quatre facteurs qui amènent les français à penser qu’il vaut mieux attendre avant d’investir dans un tel véhicule.
A la question de l’autonomie, Patrick Pélata, directeur délégué aux opérations de Renault, répond très justement que l’autonomie des voitures électriques qui avoisine déjà aujourd’hui les 160 km pourrait atteindre les 300 km d’ici à 5 ans. Les 160 km d’autonomie sont déjà considérés comme suffisants pour Mr Pélata «si on sait que 87% des trajets en Europe font moins de 60 km/jour», comme il est possible de le lire dans 20 Minutes. Par ailleurs, une nouvelle gamme de borne de recharge du spécialiste de l’électricité, Legrand, sera présentée au salon mondial et devrait être lancée dès juillet 2011. Espérons que le million et demi de visiteurs saura être convaincu par les nombreux modèles électriques présentés!
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