L'avantage pour le vendeur est qu'il ne doit plus continuer à payer des primes et qu'il tire un capital duquel il peut disposer librement pour le temps qui lui reste encore. Cette pratique inhabituelle est arrivée des États-Unis, où des malades du sida vendaient leur assurance-vie pour pouvoir faire face aux frais de médicaments.
Ce produit semble plus simple qu'il ne l'est en réalité. En Belgique, il n'y a pas encore tellement d'amateurs pour des life settlements, mais quand même la CBFA incite déjà à la vigilance. Chez nos voisins du nord, ce type de placement est déjà plus connu, mais là aussi, la commission de surveillance appelle l'attention sur les risques potentiels.
Le fil rouge à travers ces produits est que le rendement dépend de l'espérance de vie du premier assuré. Si celui-ci vit plus longtemps que prévu, le remboursement du capital se fait attendre, de sorte que le rendement diminue. Un life settlement ne comporte pas sans risques ? Sans doute que non.