Un œil sur les séries #1

Publié le 03 octobre 2010 par Sfar @ToujoursUnCoup

Histoire d’apporter quelques retours à propos de séries, pour certaines évoquées rapidement ici, avec un peu plus de contenu qu’un statut Facebook ou que les 140 caractères Twitter,  je vais tenter de proposer régulièrement un point sur les séries sur lesquelles je jette un œil.  [Un peu à la manière (en moins pro) de l'excellent Journal d'un fan du blog (bible) Le Monde des séries]. Il s’agit donc de faire un point en jetant de manière régulière un œil sur les séries en cours, passées ou à venir. Tous les commentaires, précisions, avis ou découvertes personnels sont les bienvenus.

Voici donc un premier coup d’œil sur la semaine passée.

  • Autant débuter par le meilleur avec les nouveautés qui assurent un excellent démarrage. On retrouve Boardwalk Empire dont on pourrait visionner le générique en boucle tant il est superbe. On s’attache complètement au personnage de Nucky Thompson tout en contradiction entre ses activités immorales et les élans d’humanité qui le poussent à œuvrer pour le bien. The Event tient aussi la route. Échaudés, la saison dernière, par le final décevant de Lost et par la mascarade Flash Forward, on attend à chaque minute la faute, l’élément qui nous prouvera que cette série s’annonce tout aussi décevante que le fut Flash Forward… pourtant on suit avec plaisir une intrigue qui tient le spectateur en haleine, le rythme est soutenu et l’imbrication de flashbacks ne manque pas d’apporter du piment et de l’originalité à la série. Toute la difficulté sera de maintenir le niveau sur une saison entière.
  • Parmi les valeurs sûre qui assurent encore et toujours : tout d’abord Dexter. On s’en doutait avec le final époustouflant de la saison passée, il y a de quoi maintenir l’attention des spectateurs et motiver un grand nombre à suivre la saison qui débute. Tout semble encore ouvert pour les semaines à venir avec des confrontations entre Dexter et ses “amis-collègues” qui promettent des situations complexes. Concernant Mad Men , voilà une saison 4 qui touche à sa fin et qui est sans doute la meilleure de la série. Plus sombre, avec des éléments des premières saisons qui ressurgissent voilà de quoi donner du relief au personnage de Don Draper et aller bien au delà de la série décrivant une peinture sociale des années 60 outre-atlantiques. Les riders de Sons Of Anarchy, quant à eux proposent un début de saison haletant en plein drame, avec du sang, des femmes qui en ont et du voyage.
  • Une série dont la seconde saison nous avait époustouflés et pour laquelle on préfère rester prudent : Fringe. On se tâte. Le choix narratif de proposer une alternance d’un épisode par univers est peut être discutable. Il se peut que cela casse l’intérêt et que du coup on ait l’impression de suivre deux séries en parallèle. Autant le premier épisode de cette saison 3 avait de l’élan, autant le second a un goût de déjà vu. à suivre.
  • Ensuite les séries qu’on a adorées, qu’on suit par fidélité mais qui commencent à lasser sérieusement. Tout d’abord Dr House avec un démarrage des plus grotesques. On est loin de la saison en hôpital psychiatrique. Nous voilà dans une sorte de roman à l’eau de rose. Franchement attendre 7 saisons pour enfin plonger dans une romance entre les deux personnages principaux de façon aussi médiocre, c’est un réel gâchis. A voir si il ressort quelque chose de plus construit sur la suite de la saison, sinon on va s’ennuyer ferme. Maintenant du côté des Desperate Housewives : le coup de l’ancien voisin qui revient avec ses secrets du passé : rien que de l’écrire, je baille. Même les personnages de Bree, de Gabrielle etc… sont devenus bien fades. Pas sûre de suivre la saison.
  • Parmi les séries familiales, cette semaine démarrait officiellement No Ordinary Family évoquée dans un article précédent. On attend les prochains épisodes.
  • Du côté des ados, la saison 2 de Vampire Diaries me semble bien mollassonne. Je ne sais pas si c’est d’avoir suivi True Blood pendant l’été qui s’adresse à un public adulte, mais les mièvreries du personnage d’Héléna (qu’on doit se farcir en double avec une Katherine qui se veut un brin féroce) et les frères Salvatore encore plus neuneus que lors de la saison 1 sont à la limite du supportable.
  • Pour les plus jeunes encore, pré-ados, Hellcats semble tenir la route. En même temps l’intrigue est quasiment inexistante, il y a des acrobaties et de la musique qui retiennent l’attention des tous jeunes. On flirte sans trop en faire non plus  pour ne pas choquer le public pré ado. Des sujets comme l’exclusivité sentimentale et la fidélité sont abordés mais je ne suis pas certaine que cela soit véritablement parlant pour un public d’une dizaine d’années. Parmi les séries phares à venir sur Disney Channel, on trouve la seconde saison des JONAS. Cette nouvelle saison vient tout juste d’être diffusée aux USA et j’ai proposé à mes filles d’en visionner déjà une bonne partie. Les Jonas sont en vacances à Los Angeles, on y retrouve les personnages de la saison 1. L’intérêt réside dans le fait que les intrigues se suivent et ne sont plus spécifiques à un seul épisode, ce qui suscite la curiosité au fil de la saison. On voit bien qu’il s’agit-là d’une série gondole-commerciale avec dans chaque épisode un morceau du nouvel album des Jonas qui est interprété. Certaines scènes sont plutôt rigolotes et les frères Jonas me paraissent un peu plus convaincants que lors de la saison précédente. Un bon succès à venir pour Disney Channel.
  • Le truc dont on peut aisément se passer : Undercovers. Un couple (à l’apparence de mannequins sortis d’un défilé de mode) est contacté pour mener des enquêtes. Une intrigue d’un intérêt proche du néant avec des acteurs qui n’accrochent absolument pas. Les audiences US sont calamiteuses ce qui n’étonnera guère ceux qui ont eu l’idée d’y jeter un œil.