La Maroquinerie, permettez-moi d’exprimer ma joie à l’idée de retrouver cette salle. Ce lieu très intime ou des artistes comme Medi &The Medicine Show ou encore Adanowsky ont envouté les lieux. Cet endroit si chaleureux ou l’on se balade du dernier rang aux entrées de la scène. Que de souvenirs ancrés dans les murs, PacoVolume y avait sa place et croyez moi il n’a pas déçu.
PacoVolume c’est un mélange de mélodies dramatiques. Un album renversant Manhattan Baby qu’il faut se procurer d’urgence. C’est aussi des sonorités plus entraînantes les unes que les autres, et un univers propre d’une beauté que je ne cesse d’écouter.
Hier à 21h30 Paco et ses musiciens, Fred Scamps, Antoine Boistelle, Clement Fonio et Henry ont habité la salle, à coup de batterie, de solos de guitares, d’anecdotes, de clappements de doigts ou encore d’airs multiples aussi mémorables. Les douze morceaux de l’album ont rythmé la Maroquinerie, avec en bonus une nouvelle chanson qu’on appellera « le nouveau morceau de PacoVolume » comme il le dit si bien. Très entraînant, dans l’esprit du premier album, cette nouvelle chanson est chantée en anglais avec une chute remarquable un « je t’aime maman » en plein milieu ! Chapeau bas l’artiste, cet effet ne dénote en bien au contraire, il souligne pour ma part la signature d’une personnalité atypique. Je marquerai un point sur l’intro de « 4th Street Approximately », cette entrée digne d’un orchestre, ou transparaît l’atmosphère d’une soirée de gala, me fascinera toujours autant. Par ailleurs « Wolves » a eu moins d’ampleur en live que je l’attendais. En effet le tempo de ce morceau très énergique sur l’album n’a pas été amplifié, pour ma part, lors du concert. Quand à « CookieMachine », elle restera THE chanson de ce 29 Septembre 2010. Carton plein aussi bien lors du show que du rappel ! Le public en parfait accord avec le groupe m’a même surpris en réussissant du premier coup les trois premiers claps du début du morceau.
Je terminerai par le charisme de PacoVolume. Un déroutant contraste d’humour très sérieux et d’une simplicité « à la bonne franquette ». Et c’est après un deuxième rappel que je les quitte, sourire aux lèvres.
Marie Conte