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mais qu'est-ce qu'on se mare,aux canardsaux mythoset mitardau calice de ciboireet même Jean Vilarcelui qui a dit: "Le poète a toujours le dernier mot"
mais aussi:"Le théâtre est une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin...Le théâtre est donc, au premier chef, un service public. Tout comme le gaz, l'eau, l'électricité."
seulement... au premier chef.. venu...et service pudique, mutique mais... ludique."Allo le conseiller gaz de france?-Oui bonchour"Bonchour Dites,Vous vendez bien de l'énergie?-Oui mâdâme.Ben alors-heu!- Pourquoi vous dites qu'il faut l'économiser?-Mais, enfin, mâdâmeuh, pour protéger les ressources naturelles, voyons ! (elle est bête ou coâ)Ah ben oui, chavais pas penzé à chat!Ben, Bon,j'y vais là, encore merchi et brafo! -Mais il vous z'en prie, et heu! puisque je vous tiens par la barre-bichette vous êtes bien assurés contre les dégats du gaz?boum et compagnie? et l'électricité on fait aussiet les coussins péteurs également,bref tout pour l'amusement et les fêtes en fin de famille...
A la Saint-Gérardmais qu'est-ce qu'on se marreà canal de Suez là où on vous baise.avec des arguments portables ou M.D.R si tu préfères, et actionnaires méchant les dents.que du faux pour rayer le service trois pièces "eau-gaz électricité "au profit maximum et la caravane passe vers le mirage le plus prochepour abreuver sa soif d'illusions.
A la saint-GérAAAAAArd
"Faut que je te parleTa mère et moi nous t'avons élevé jusqu'à présent.
Surtout ta mère.
- Évidement, imbécile. Je travaille toute la journée, ta mère elle a que ça à foutre.
- Je dis pas qu'élever huit gosses c'est pas du travail, je dis : ta mère, elle a
rien a foutre. D'ailleurs, tu pourrais l'aider et ainsi donner l'exemple. Au lieu de ça, Monsieur donne un autre exemple.- Gérard, tant que tu passais tes journées à écouter MicK Jéjère et les Beatles, passe encore, mais que tu fumes du hackique... non!- Ta mère en a trouvé dans tes poches et tu nous empestes les cabinets avec ça.
- Gérard, j'ai été trop bon avec toi quand tu as abandonné lâchement tes études. Tu aurais pu aller jusqu'au bac, pour faire plaisir à ta mère. Si tu avais eu ton bac, tu aurais put être, j'sais pas moi...- T'aurais pu être... - T'aurais pu t'inscrire au chômage.- Chômeur, oui mais au moins tu aurais été un chômeur honnête. Au lieu de ça Monsieur fume du hackique avec les biknites.- Fais attention Gérard, fais attention, tu es sur une pente savonneu...
- savonneu... - savonneuse aujourd'hui.- Crois-en l'expérien... - l'expérience d'un vieux routier, sympa:
- Aujourd'hui, c'est un petit verre qu'il te faut, mais demain, tu en fumeras tout
un paquet. Sans parler de la honte qui retombera sur ta pauvre mère.
- Oui, ben moi je m'arrange, je... - Je te demande pas ton avis, je m'arrange avec la honte, s'il te plaît, je traite directement. Je te demande... - C'est pas moi qui... suis t'en cause. - bon s'il te plaît Gérard. - Oui, ben le pinard c'est pas interdit que je sache, alors y doit quand même avoir une raison, hein. - Ah elle est jaunie la jeulesse.- hein ???- Le contraire... si tu veux. - Nous comme jeunesse on avait la guerre mondiale, mondiale on l'avait la guerre, les restrictions, pas d'pinard... Rien... - On a souffert hein! Alors après quand ça a été fini tout le monde s'est mis à la fêter l'armristrice, d'un seul coup, alors on a bu pour fêter l'armr...- victoire. - Alors les vignerons se sont dit tiens. euh, ça marche, alors ils ont fait de l'excédent et depuis nous on picole pour éponger l'excédent mon p'tit pote, on rend service à la France nous, on lui rend service on est des patriotes, tu peux pas comprendre t'es pas patriote avec ton hackique. - C'est quand même pas mon fils drogué qui va me reprocher à moi d'être
patriote, sans blague.
- Quand on a vu qu'on avait perdu la guerre, on s'est dit on va faire des gosses, on n'aura pas l'air con la prochaine fois. Regarde ce qu'on a, des biknites... - Ils veulent pas la faire la guerre... Même les jeunes Allemands ils veulent pas la faire y paraît, t'as qu'à voir dans quelle merde on est.
- Les jeunes, j'vous comprend pas. Voilà quand on n'est pas cool, on est speed et quand on n'est pas freaks vous flippez. ah oui vous vous intéressez pas aux journaux, vous regardez pas la télévision, vous suivez même pas le football...
- Tu sais qui c'est toi Ujlaki, Stabienski, Kopa, Winienski ??? - Il sait pas, voilà, c'est les plus grands Français qu'on a eu du monde.- Alors ignare. Mais vous les biknites, vous vous enfermez dans des piaules avec du hackique et vous chantez des chansons tristes.- A 40 ans, vous serez des loques humaines. Quand on voit la tristesse des biknites, on comprend pourquoi c'est interdit le hackique et on se dit que le pinard ça devrait être obligatoire. -Ah ben heureusement qu'on vous a pas attendus en 40.- Elle aurait été jolie la France d'aujourd'hui, tiens!" -Coluche-
A la saint Gérard
comme tout est bonnardmême les fonds de placard,
et hisse et haut tu tiens bon la barre
et sors donc un bolmon filsen pension que j'y mette un fond de céréales à nénesse-lait le suisse en patins,
blanc comme neige de Colombie.
A la saint Gérardfaut pas qu't'aies le cafardpense au mini barc'est pour les beaux artset la crème de marcsous les infusions chante Hervé Vilardle fils à...Non tu crois?Dame! j'l'ai lu dans:beau-baret sa page spéciale: "culture dimanche soir"savourer peignoiret nouveau slibard.
A la saint-Gérardje mise sur: toquard vin contre un dans la douzième."c'est du bon c'est du douze"disait le poète qu'a toujours raison.hé!qui vivra Ferrat...et gros Jean comme devant.
A la saint Gérardc'est plus dans mes cordes car il est cithareFaut que je ramène une fluteà bec,pour le repas du soirenchantée aussiet moi également
A la saint Médard c'est une autre histoireoù il pleut quarante jourd plus tardalors qu'à la saint Gérardon mange à huit heures moins le quarty'a quoi à la télé c'soir?un spécial Bigard!l'on déjà passé, c'est du surgelé!-talonnette express-c'est sponsoriséA la saint-Gérardfaut que je reprenne mon quart,z'ont d'l'école demainles sacrés moutardset c'est pas gagné!
avec l'aimable, généreuse et désintéressée collaboration de messieurs Vilar, Colucci et Geluck