Première fonctionnalité : l’auto-completion. Google liste des suggestions en fonction de la frappe en temps réel. Ce n’est pas l’équivalent d’une vraie requête mais cela fait quand même accéder à un serveur. L’impact sur la consommation : surement moins qu’une requête mais il existe. La valeur ajoutée ? Pour moi aucune, au contraire, comme la correction d’orthographe automatique, elle évite de réfléchir, c’est google qui le fait pour moi.
Dernièrement, Google ajoute la fonctionnalité de requête en temps réel (pour les utilisateurs connectés à leur compte Google). Google regroupe un ensemble de frappe (en fonction de la vitesse de frappe) et met à jour la recherche. Donc si je recherche « site simplygreenit.fr », au mieux j’aurais 2 ou 3 requêtes au pire une dizaine (si je tape lentement !). Impact multiplié jusqu’à 20 fois. Si l’on prend en compte un équivalent d’émission CO² de 0,2 g par requête (greenit.fr), on arrive à une émission de 4 g de CO² au lieu de 0,2 ! Cette estimation ne prend pas en compte les optimisations que pourraient implémenter Google, mais bon les requêtes existent bien. Valeur ajoutée ? La encore, pas grand-chose, à part ne pas attendre que j’ai réfléchi complètement avant de faire ma recherche.
L’ajout d’une fonctionnalité sur un logiciel a un impact sur les ressources (explosion de la taille des logiciels…), mais l’ajout d’une fonctionnalité dans le nuage à surement un impact tout autre. Quel est l’impact de la recherche en temps réel en termes de consommation, de nombre de serveur, de débit réseau ? Et si chaque réseau sociaux et autre service du nuage ajoutait de tels services ?
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