MEHDI QOTBI peintre, oui ! VRP du Maroc, oui ! Ecrivain ? Non et non !

Mehdi QOTBI, de son vrai prénom Mohamed,  est un grand peintre, un très grand peintre connu et  reconnu dans le monde entier.

Mehdi QOTBI, petit gamin issu du quartier populaire de Takadoum à Rabat, est devenu un grand lobbyiste, très bien introduit dans les hautes sphères françaises !

A force de culot, il l’avoue lui-même.

Bardé de décorations françaises qu’il doit avant tout à son talent, il utilise son carnet d’adresses au service de l’amélioration des relations franco-marocaines.

Cela ne plait pas à tout le monde. Cela lui crée l’animosité d’une partie de l’intelligentsia marocaine qui ne lui pardonne pas d’être  « arrivé » quand elle ne l’accuse pas d’être au service du pouvoir.

Lui dit être au service de son pays et de son roi ! Et il n’y a aucune raison de ne pas le croire !

Mehdi QOTBI est un homme comblé, qui s’en est retourné au pays après 37 ans d’exil, de longues galères et de succès mérités.

Mehdi QOTBI est en 2010 un artiste-peintre comblé, vendant ses toiles autour de 100.000 dirhams la « pièce , pourrait-on dire.

Il réalise des commandes parfois très impressionnantes, comme la  toile de 16 m2  exposée au nouveau terminal de l’aéroport Mohammed V de Casablanca, le tableau de 60 m2 pour le compte du pavillon marocain à l’occasion de l’Exposition universelle de Saragosse, en Espagne ou les quatre tableaux acquis par l’ ONCF, pour la nouvelle gare ferroviaire de Marrakech.

Mais qu’avait donc Mohamed (alias Mehdi) QOTBI à se mêler d’écriture – je ne peux utiliser le mot « littérature ».

Pourtant, il a commis en juin 2008, un livre intitulé « PALETTE D’UNE VIE », paru aux Editions LE FENNEC, qui devrait être « l’histoire d’une homme qui se savait né pour vaincre et qui sait relever les défis que la vie lui lance ».

Mais n’est pas autobiographe qui veut, même si la vie racontée est pleine d’émotion, de difficultés, de succès, de rencontres.

Cette « Palette d’une vie » n’est en fait qu’une palette de déclarations déjà connues de Mehdi (de son vrai prénom Mohamed) QOTBI, d’interviews, d’articles plus ou moins de complaisance.

Dommage ! La relation d’une  vie aussi riche que celle de  Mehdi QOTBI méritait plus de talent !

Pour ma part, je ne retiendrai de cette tentative d’autobiographie que quelques mots  de la page 79. Il s’agit d’un aveu artistique, très sincère, qui explique toute  l’œuvre du peintre. Mehdi QOTBI nous confie, parlant d’une de ses œuvres,  que « cette toile, décisive, a ouvert un chemin dont je ne me suis jamais détourné depuis plus de trente ans ».

Les tableaux de Mehdi QOTBI,  qualifiés par le peintre lui-même  de « écritures peintes », recèlent beaucoup plus de talent, d’inspiration et de sincérité que son écriture tout court !