Il s'agit de la troisième édition de cette enquête auprès des entreprises sur leur manière d'intégrer le développement durable dans leurs pratiques de communication. L'étude a été menée auprès de 122 directeurs généraux, directeurs marketing, communication et développement durable des entreprises opérant en France.
En voici quelques résultats :
• La communication sur le développement durable et la Responsabilité Sociale des Entreprises s'inscrit de plus en plus dans les stratégies corporate des entreprises. En revanche les démarches de mesure et la mise en place d'indicateurs sont moins avancées.
• Les engagements environnementaux sont les arguments auxquels la communication corporate recourt le plus souvent. Par ailleurs, la mise en avant d'engagements sociaux et sociétaux est en forte augmentation.
• Les clients sont les destinataires prioritaires de la communication, suivis de près par l'interne.
• Les canaux les plus employés sont les supports numériques, les documentations imprimées, les relations presse et publiques, les événements... La publicité classique grands médias ne semble pas adaptée à ce type de messages complexes.
• L'entreprise adopte une posture citoyenne, incitant par sa communication à des actions responsables et éditant de plus en plus de brochures pédagogiques.
• Le recours aux experts est largement pratiqué, le plus souvent en interne mais aussi auprès de consultants spécialisés.
• En matière d'organisation, près des trois quarts des entreprises ont un service dédié au développement durable et la moitié un groupe de travail transversal. Le service DD est à l'initiative des actions de communication corporate sur le développement durable ou la RSE qui sont pilotées par le service communication, après consultation du comité de direction et du marketing. La communication produits/services est quant à elle initiée par le comité de direction et le marketing et pilotée par la communication, après consultation du service DD.
• La crise a un faible impact négatif sur la communication DD qui est aujourd'hui perçue comme incontournable. C'est la peur d'être accusé de greenwashing, ou encore l'écolo-scepticisme ambiant, qui constituent les principaux freins.
Pour en savoir plus : Téléchargez le diaporama de présentation des résultats de l’étude