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Se souvenir: ce qui est venu ici ne se reproduira jamais à l'identique.
Ce qui est détenu dans les cales de la République détient le pouvoir effroyable de liquider toute vie sur cette planète.
Rien ne peut justifier ce crime potentiel contre l'humanité.
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Se souvenir: l'horreur ne faisait que commencer et ce que les chantres de la bombe nous inspirent promet d'être pire.
Il est temps de nous réveiller, de ne plus accepter l'absurde logique, l'implacable destin.
Demain, nous pouvons ne plus pouvoir dire, “souvenez-vous”, car il n'y aurait plus ni souvenir, ni cerveaux pour les contenir, il n'y aurait que ruine et désolation, et un caillou, vide, continuant à tourner autour d'un soleil désormais inutile.
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Plus de guerre, plus de sang…
Exilés, frères sous le joug d'intolérance, allumons la flamme, petite et secrète, que le feu ardent de paix s'étende, à l'infini de nos rêves…
Il en est bien sûr qui bâtiront encore et toujours les murs qui nous obsèdent, qui sont-ils, quand, si nombreux, nous saisissons la petite étincelle, que nul ne saurait éteindre ?
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Plus de guerre, plus de sang, plus d'exil ni de misère…
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Manosque, 2 septembre 2010
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