Je les avais manqué en juin dernier, lors de leur passage au Zèbre de Belleville, et j’avais ruminé ça pendant une semaine. Les What About Penguins, c’est en me promenant sur myspace que je les ai découvert. A l’époque il n’était que deux. J’avais adhéré à leurs compositions, et à l’univers folk. Aujourd’hui le line up à changer, en s’enrichissant de trois nouveaux membres : deux mecs, et une nana, apportant un changement aussi dans la musique des WAP qui pour le coup prend un tournant plus rock.
La première fois donc j’entend les WAP en « live », c’est lors de la session acoustique #1 de BimBamBoum. C’était dans un garage, dans des conditions particulières, l’acoustique d’un garage donnant un côté particulier et singulier aux titres joués par le groupe. Ils n’étaient pas au complet puisqu’il manquait le batteur, mais j’avais quand même aimé. J’avais donc qu’une seule hâte c’est de les voir explosé sur scène. Surtout que les gens ne manquent pas d’éloge à leur sujet, et le fait qu’ils furent demi-finalistes du concours CQFD démontre en effet que le groupe assure un max!
Les What About Penguins étaient donc sur la scène du très branchouille Bus Palladium. Je ne suis pas fan de la salle, et même fatiguée et malade il était hors de question de manquer une nouvelle fois le groupe. Lorsque j’arrive la première partie a déjà bien entamé son set : Edward pour les intimes. Un mélange entre électro-funk et chanson française. Un cocktail détonnant vu l’ambiance qu’il y a dans le Bus, mais bizarrement je n’arrive pas à adhérer. Pour moi, ça sonne musique de camping. Et même si le groupe est salué par la confrérie des Daft Punk comme le dit son myspace, ça me laisse de marbre… On ne peut pas plaire à tout le monde. Et la reprise très mauvaise de Creep finie de me convaincre : j’aime pas!
23h30, changement de plateau, les Pingouins investissent la scène. On commence doucement avec une intro en totale instru. Puis Alexandre, au micro fait entendre sa voix…les traits tiré, la voix un peu faible et fatiguée, j’ai peur de la suite. Mais, il me fait mentir. Les traits de fatigues disparaissent, et la voix retrouve immédiatement son punch dès le morceau suivant. On m’avait prévenu les WAP sur scène ça déchire et ça déchaine les foules. « Wild Cat » réveille le Bus Palladium qui sautille et danse au rythme de l’entrainante et entêtante mélodie. Le groupe alterne entre titres diaboliquement rock et morceaux un peu plus pop/folk. Qu’importe l’étiquette apposée sur les morceaux, le résultat est le même : on est séduit. Et, le Bus également. Lui même il se mettra à chanter les textes comme sur l’irrésistible « Alright« . Le groupe tentera une reprise de « Sex Bomb« , déjà entendu en session acoustique avec BimBamBoum, et comme pour la première fois, les WAP se réapproprie le titre de telle manière qu’on le croirait originalement écrit par eux!Le groupe est déchainé, le public également puisqu’il s’arrachera presque les tee-shirt à l’effigie du groupe que les WAP distribue pendant le set. C’est sur Taste It qu’ils finiront leur set. Verdict définitif? C’est trop court, c’est trop bon, c’est addictif, et c’est sûr j’en parlerais très souvent de ces énergumènes échappés de leur banquise!
SET-LIST :
Voici la set list:
- IN THE AIR (intro)
- WILD CATS
- ALONE
- SLOW MOTION
- IT’S ALRIGHT
- GLIMPSE
- ENDLESS TRIP
- TASTE IT
Sabine et Steph.
(sorry, je n’ai pas une masse de photo…mon appareil à rendu l’âme assez tôt…no battery!!)