Quentin Thomas aura ainsi été démissionné par Serge Grouard. L’ex-conseiller municipal estampillé
Mouvement pour la France (MFP) paie là ses bavures commises sur le net : la publication il y a
quelques mois sur feu son blog d’un commentaire hautement diffamatoire à l’égard de Simone Veil et la participation, cet été, via Facebook, à une soirée aux terribles relents racistes
organisée par l’ex-Nouveau Centre Martin Berthelot. Le jeune villiériste a bien tenté de jouer les vierges effarouchées en affirmant qu’il s’était retrouvé à son insu comme « administrateur » de
cet événement privé. Or, si l’on peut effectivement être ainsi désigné « administrateur » par le créateur de l’événement (Martin Berthelot) sans l’avoir souhaité, il est obligatoire d’être dans
la liste des invités ayant répondu positivement. Une action qui ne peut être faite que depuis le profil de l’intéressé (par lui-même ou par un tiers qui y aurait accès). Il est donc de totalement
impossible que Quentin Thomas ait pu être inscrit comme participant à son insu. Ni y laisser de commentaires (voir l'image). On ne choisit pas de s’acoquiner avec un parti aussi nauséabond que le
MPF sans risquer un jour de s’y bruler les ailes d’un militantisme naissant.
Reste que si la sanction est juste, elle pose de questions.
La précédente bavure, au moins aussi grave, ne méritait-elle pas à elle seule la punition infligée par Serge Grouard à Quentin Thomas ?
Mais surtout, l’acharnement dont le député-maire d’Orléans fait preuve à l’égard de Fansolo alias Antoine Bardet apparaît plus que jamais totalement
disproportionnée. Comme si, pour l’édile UMP, son égo comptait plus que l'honneur d'une grande dame de son parti.
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Merci à Mourad Guichard de Libé Orléans pour la photo >> Lire son article