Grâce à l’excellente Polluxe je
suis un maillon (pas trop faible j’espère) d’une chaîne dont l’objectif est de
répondre à la question suivante : « Nous passons des heures à
commenter l’actualité politique. A notre tour, pourrions-nous prendre des
responsabilités électives ? »
Ma réponse sera claire, nette et précise, c’est non !
Je n'en fais évidemment pas une question de principe, mais c'est la
conséquence d'une conscience aiguë, à la fois des difficultés voire de
l’abnégation qu’exige ce type de responsabilités, et de mes limites !
Assumer des responsabilités politiques suppose des qualités que je n’ai pas
et surtout une motivation telle qu’elle justifie que l’on s’assoit sur sa vie
de famille et sur un tas de bonnes choses pour satisfaire son ambition, ce à
quoi je ne suis pas près !
Notez qu’il y a bien une solution intermédiaire, c’est faire de la politique
uniquement dans l’opposition, l’opposition à ce que vous voulez mais dans
l’opposition...Beaucoup plus facile !
Comme le dit
Vlad le râleur « Je laisse donc le soin aux autres de mal gérer le
pays. »
Cela dit, si on dépasse un peu mon petit cas personnel, mon inaptitude et
mon innenvie ( Message personnel : Mon fil, si tu me lis je précise que ce
mot n’existe pas , je ne veux pas le voir dans une de tes rédactions), il me
semble que derrière cette question se cache en réalité la célèbre formule de
Philippe DESTOUCHES : « la critique est aisée mais l’art est
difficile » !
Formule que cette chaîne nous suggère, nous blogueurs, probablement de
méditer !
On peut en effet se demander quelle est notre légitimité à critiquer à
partir du moment ou on refuserait d’assumer les responsabilités de ceux que
nous critiquons !
Evidemment, le droit à la critique ou plus généralement à la liberté
d’expression est essentiel, celle-ci est importante à la fois pour ceux qui
s’expriment et pour ceux qui sont soumis à ces critiques (pour peu qu’ils aient
l’intelligence de les considérer), néanmoins le fait de savoir que l’on
n’accepterait pas de se mettre à leur place pour assumer leurs responsabilités,
devrait amener à se poser systématiquement la question « mais qu’est ce
que j’aurais fais (ou dis) moi, à sa place ! »...cela évite de trop jouer
la facilité et permet à la critique d’être un peu plus constructive !