Editeur : Buchet-Chastel - Date de parution : 19/08/2010 - 157 pages trop courtes...
Monika travaille dans un institut de beauté. Sous ses mains, les corps de femmes se mettent à nu. Des corps qui en disent long sur ces clientes qui souvent se laissent aller à la confidence. Je voulais lire ce livre car je trouvais l’approche intéressant. Faire parler les corps des femmes et à travers eux, accéder à leurs histoires, à leurs souvenirs. Sous les doigts de Monika qui les massent, les femmes se dévoilent, se confient ou alors c’est le corps qui raconte. Monika relate quelques souvenirs d’enfance toujours en rapport avec les corps de femme et la beauté. Mais, surtout elle dénonce les diktats des apparences, ce"paraître" à grandes doses d'artifices. Et c’est vrai que j’ai aimé l’histoire d’Adèle par exemple. Une femme âgée ayant connu l’humiliation de la tonte publique pour avoir aimé un Allemand. Ces portraits qui sont des invitations à aimer son corps malgré les stigmates du temps qui passe m'ont touchée. Sauf que je suis restée sur ma faim ! Arrivée à la dernière page, j’en voulais encore …Pourquoi un livre si court sur un thème aussi prometteur? Le corps est la dernière chose qui nous reste. Le corps est la première et la dernière chose, de la naissance à la mort on a le même.Presque aucune des femmes qui viennent ici n'aime son corps. Les magazines qu'elles lisent à l'entrée sont remplis de corps de femmes qui n'existent pas. Elles veulent avoir le même, elles aussi, un corps qui n'existe pas. Leur corps à elles existe c'est ça le problème. Trop, à leur goût. Il se rappelle à elles tout le temps elles ne peuvent l’oublier une seconde. Des avis divers et différents : Theoma, l’Ivr-esse, Cathulu, Brize