“La mémoire humaine n’étant pas infinie, les utilisateurs utilisent souvent les męmes mots de passe“, explique également Bernard Barbier, ce qui permet également d’identifier les apprentis terroristes qui utilisent les męmes types ou bases de mots de passe lorsqu’ils interviennent sous leurs pseudonymes de guerre, la nuit sur les forums de discussion, que lorsqu’ils s’expriment, le jour, sous leurs vrais noms, sur les réseaux sociaux :
“Ils mčnent une double vie, mais ont les męmes mots de passe. Et nous stockons bien évidemment tous les mots de passe, nous avons des dictionnaires de millions de mots de passe.”
En terme de puissance de calcul, la DGSE est n°2, derričre le GCHQ, son homologue britannique : “on sait gérer des dizaines de pétaoctets dans des bases de données” (1 pétaoctet, ou Po = 1 000 téraoctets, soit 1 million de gigaoctets, l’équivalent de 2 millions de disque dur ŕ 500 Go), “notre limitation, c’est la consommation énergétique“, explique Bernard Barbier, qui précise que la chaleur dégagée par leurs super-calculateurs permet aussi… de chauffer la DGSE.
La suite ...