Seuil, 2009, 340 pages
A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l'archipel. Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s'est isolé des hommes. Pour se prouver qu'il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge chaque matin.
Au solstice d'hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d'Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer.
Mon avis :
Un roman sur la cinquantaine, ce qui m'a peu touché (enfin, pas encore...)
Des personnages tous haut en couleur, mais peut-être un peu trop, dans la grisaille de l'île.
Une référence à "Tea-Bag" que j'avais beaucoup aimé par son côté engagé, mais celui-ci l'est beaucoup moins, comme si l'auteur n'osait plus, et que le gris de l'île regnait en maître partout.
Ceci dit, j'ai beaucoup appris sur les chaussures et Le Caravage.
L'image que je retiendrai :
Celle d'une caravane sur un bâteau de pêcheur en route pour l'île grise.