The Magician Of Lublin, Kate Bush.
Rareté pour la musique du film éponyme de 1979, adapté du roman de Isaac Bashevis Singer (d’où la qualité assez moyenne du son).
“When you reach for a star
Only angels are there
And it’s not very far
Just to step on a stair
Take a look at those clowns
And the tricks that they play
In the circus of life
Life is bitter and gay
There are clowns in the night
Clowns everywhere
See how they run
Run from despair
You can be thrilled
And you can be free
“How?”
But only my friend
If you’ll listen to me
When the fantasy bells
Of the universe ring
You can fly through the sky
On a dragonfly’s wing
There is magic within
There is magic without
Follow me and you’ll learn
Just what life’s all about
Just what life’s all about”
Apparemment le film est plutôt raté (malgré cette BO époustouflante), mais le roman a l’air assez génial, mêlant conte et récits traditionnels yiddishs.
Voyez ce que dit André Clavel à l’occasion de la publication chez Stock de ce roman : “Lire Singer, c’est flotter en apesanteur, c’est léviter, comme si l’on entrait dans un de ces tableaux de Chagall où la terre monte au ciel au son des violons. Toute l’oeuvre du Nobel 1978 est en effet une invitation au surnaturel, quatre syllabes magiques que le romancier dispersa en un gigantesque bouquet de récits qui brassent la pâte humaine dans le pétrin des rêves. Ces rêves-là sont la rédemption du monde. Et en les extirpant de sa besace, c’est aussi une musique que Singer sauva de l’oubli: le yiddish.” ou encore “Le Magicien de Lublin est le plus beau roman de Singer. Le mirobolant Yasha Mazur, le héros, est un as de l’entourloupe, un extraordinaire fabricant de miracles. Capable d’écosser des petits pois avec ses orteils, d’avaler des épées ou de traverser les murailles les plus épaisses. Célèbre dans toute la Pologne, il est pourtant très mal vu à Lublin, sa ville natale, parce qu’il fréquente assidûment les tavernes et tourne méchamment le dos aux synagogues. Qu’importe, ce mécréant est le roi des illusionnistes et, à l’occasion, le prince des jupons. C’est de l’un d’eux que viendra sa punition, lorsqu’une jeune veuve de Varsovie lui proposera un redoutable marché: elle se donnera à lui, à condition qu’il se convertisse… Sur cette histoire, Singer greffe une méditation où la question du divin se glisse subtilement: ce que le romancier suggère dans ces pages enchantées, c’est que les véritables prodiges ne sortent pas du chapeau du magicien Yasha mais du Ciel, qu’il s’est escrimé à bouder.”
J’ai envie de me le procurer dare-dare.
Photographie trouvée chez raising-romulus.